Pour les amateurs de cuisine asiatique, il convient de préciser que seules certaines variétés peuvent être consommées et après cuisson.
Ceux-ci sont cultivés commercialement et sont de la variété Phyllostachys edulis qui sont récoltés encore jeunes, comme les asperges.
Évitez donc de cuisiner de façon improvisée avec des bambous trouvés dans le jardin.
Importés d'Asie, ils s'implantent de plus en plus dans nos jardins et risquent souvent de devenir incontrôlables.
Il existe des variétés naines, mais aussi géantes et elles peuvent mesurer de 30 cm à 10 m.
Les variétés géantes sont populaires en raison de leur aspect exotique et de leur feuillage vert qui, poussé par le vent, offre toute intimité face aux regards indiscrets.
En effet, on peut difficilement trouver une plante plus adaptée que le bambou de la mer.
Soleil, ombre, vent, sécheresse, humidité, salinité, rien ne l'effraie, sauf l'eau stagnante.
Ce sont des plantes élégantes, robustes et à croissance rapide, dont les longues cannes se plient au vent sans se briser.
Le bambou a la capacité de se propager rapidement et facilement.
Il s'adapte si facilement à son environnement qu'il s'étend souvent au-delà de l'endroit où il a été planté.
Ses rhizomes peuvent apparaître bien au-delà des limites de votre jardin, ceci grâce à ses racines, qui peuvent s'étendre sur plusieurs mètres.
Il est à l'origine de nombreux litiges avec les voisins.
Dans les petits jardins, il est parfait dans les jardinières.
Il ne nécessite aucun entretien.
Seulement pour les cœurs forts !
Si votre jardinier le propose comme plante de haie, il peut vouloir créer une dépendance à son égard ou il ne le sait pas.
Ne vous fiez pas au premier venu qui coûte moins cher.
Un arbuste apparemment anonyme que l'on trouve très souvent dans les jardins.
C'est une plante à feuilles persistantes d'une valeur ornementale évidente, elle remplit une fonction importante pour la biodiversité car ses fruits (baies) sont présents sur la plante pendant presque tout l'hiver et constituent une excellente ressource pour les oiseaux.
Il mesure généralement environ 1 mètre de haut, rarement plus, tandis que sa largeur peut atteindre 1,5 mètre.
C'est un excellent allié pour couvrir les zones difficiles à traiter où le gazon ne veut tout simplement pas pousser, par exemple dans les coins du jardin.
Il ressemble à un buisson flexible, un peu désordonné, avec de petites feuilles, sombres au-dessus et claires en dessous.
Il peut facilement être planté en bord de mer, car il tolère les embruns salés et les vents forts.
Il tolère d'être planté en plein soleil, mais il se développe mieux à mi-ombre.
À l'ombre, en revanche, il ne fleurit pas et ne porte pas de fruits, perdant ainsi de son charme.
Elle se ressème facilement, mais n'est pas envahissante.
Au-dessus d'un joli petit mur, où il peut faire tomber ses branches avec élégance, il est vraiment efficace.
Avec le Laurier et le Pittosporum, c'est l'un des meilleurs arbustes, voire le meilleur, pour les jardins de bord de mer.
lI ne craint ni la sécheresse, ni le gel, ni la salinité, ni les vents forts, et peut être planté aussi bien en plein soleil qu'à mi-ombre.
Il a une croissance rapide, un feuillage persistant et est parfait pour créer des haies brise-vent pour protéger le reste de vos plantes plus délicates dans le jardin des vents forts et prolongés de l'hiver.
S'il est laissé sur pied, il atteint un maximum de 4 mètres de hauteur et de largeur.
Importé à l'origine d'Asie, il est maintenant un visiteur régulier des jardins de Normandie.
C'est également un excellent choix pour les topiaires, sous forme sphérique ou pyramidale.
Il est préférable de le tailler plusieurs fois par an, il peut dégager une poussière gênante (totalement inoffensive) pendant la coupe, rien de terrible, mais il est bon de le savoir.
Ça vous fait tousser pendant quelques heures.
La culture du Laurus nobilis est si ancienne qu'il est difficile de définir précisément ses origines.
On le trouve dans tout le bassin de la Méditerranée et au-delà (en Normandie, on le trouve dans de nombreux jardins).
Évidemment, au Havre aussi, il ne peut pas manquer, soit en forme libre comme petit arbre, soit comme haie en longues rangées parfumées.
Le tressage de ses branches crée la glorieuse couronne de laurier, qui, dans la Rome antique, était dédiée aux héros et avait encore plus de valeur que l'or.
Une splendide plante à feuilles persistantes à haute valeur décorative, qui s'étend principalement sous forme d'arbuste et atteint une hauteur maximale de 10 mètres.
Il ajoutera une touche méditerranéenne à votre jardin.
Les feuilles sont fortement aromatiques et sont très appréciées en cuisine pour les sauces, les soupes et les plats de viande.
Ses fruits noirs semblables à de petites olives ne doivent pas être consommés crus, ils sont utilisés en parfumerie et aussi en médecine.
Il tolère très bien une taille forte, parfois même trop forte.
Il aime l'exposition au plein soleil et peut supporter des températures très froides.
Il pousse également bien en pot et se prête magnifiquement à la topiaire, car il est idéal pour créer des formes pyramidales ou sphériques.
Idéal pour remplacer votre haie de cyprès ingérable.
Une plante incroyable, qui symbolise la gloire et la splendeur des temps anciens.
Un grand secret des jardiniers professionnels est de souffler les feuilles mortes.
Oui, mais où ? Que dois-je faire ?
Souffler les feuilles sans les ramasser ?
Oui, exactement comme cela !
Dans les jardins, les haies sont souvent étendues, parfois très étendues et elles ont souvent un espace qui leur est réservé, probablement sur les côtés du jardin.
Si vous soufflez les feuilles mortes sous les haies, non seulement vous nettoyez votre jardin beaucoup plus en profondeur qu'avec un simple balai ou un râteau, mais vous fertilisez également les haies avec un paillis entièrement naturel qui sera absorbé par le sol au fil des mois, agissant comme engrais pour les plantes, nourriture pour les vers de terre, habitat pour les insectes, escargots, lézards et donc comme source de nourriture pour les oiseaux.
Un vrai cercle vertueux se met en place avec cette astuce !
Si, néanmoins, il n'y a pas de haies dans le jardin ou si ce n'est pas esthétique de voir des feuilles mortes sous les plantes, une autre astuce souvent utilisée dans le secteur est de souffler les feuilles sur la pelouse la plus proche en les répartissant uniformément, puis de passer dessus avec une bonne tondeuse.
Si vous disposez d'une tondeuse sans ramassage, vous allez immédiatement détruire les feuilles et fertiliser votre gazon.
Peut-être pourrez-vous ensuite souffler la poussière produite sous les haies sans créer de dégâts esthétiques évidents.
Si, en revanche, vous disposez d'une tondeuse avec ramassage, le sac classique avec l'herbe tondue sera entièrement collecté à l'intérieur, ce qui vous évitera d’avoir à ramasser les feuilles et réduira considérablement le volume de vos déchets à la décharge.
Une petite précaution consiste à toujours vérifier avant de souffler que le vent n’ait pas emporté de déchets dans les feuilles sur le sol.
Un sac en plastique, un dépliant publicitaire ou même un simple paquet en plastique vide, une fois passé dans la tondeuse, seront émiettés, multipliant plusieurs fois l'effet des déchets sur la pelouse ou sous les haies.
De plus si, d'un point de vue esthétique, les déchets dans un jardin sont laids et donnent une impression de négligence, d'un point de vue écologique, ils ne sont pas du tout positifs non plus, car une fois entrés dans le cercle naturel de production/reproduction de votre jardin, ils n'en ressortiront plus jamais.
Donc tout le monde se procure un bon souffleur, à batterie, je vous le recommande.
Ainsi vous évitez l'essence et le bruit, et adieu le mal de dos !
La fatigue, quand c'est possible, laissons-la aux machines.
Là où il y a des arbres, il y a du bois mort, que ce soit dans notre jardin, dans un parc ou dans une forêt.
La nature l'a prévu et, comme toujours, elle a raison.
Bien sûr, il existe des canons esthétiques et logistiques qui nous empêchent de laisser les branches mortes n'importe où. En effet, ce ne serait pas exactement ce qu'il y a de mieux pour notre pelouse et pour nos déplacements.
Par contre, si les branches sèches peuvent éventuellement être ramassées en fagots et laissées dans un coin inutilisé de notre jardin ou utilisées pour le poêle ou la cheminée, la base d'un tronc coupé, c'est ce que nous pouvons laisser.
"Mais c'est moche et ça complique la tonte de la pelouse", objecterez-vous.
Il est vrai que dans un jardin bien rangé, il n'est pas très esthétique, mais on peut le compenser par des plantes suspendues ou des buissons (abélia, loropetalum, azalées, hortensias, véroniques) et placer sur le dessus un joli pot en céramique avec des plantes succulentes à l'intérieur qui conviennent pour l'extérieur.
Mais pourquoi est-il si important de laisser du bois mort dans le jardin ?
Il faut savoir que le bois mort est le centre de la vie du sous-bois.
De nombreux insectes s'en nourrissent et deviennent à leur tour un repas pour les oiseaux.
Les petits reptiles et les amphibiens (lézards, grenouilles) s'en servent également comme habitat, tout comme les escargots et les petits serpents.
Il faut savoir que plus de 1 200 espèces de champignons vivent de manière visible ou invisible dans le bois mort, créant un lien entre eux et assurant le cycle nutritif de tout l'écosystème !
Les abeilles sauvages pondent également leurs œufs dans le bois mort et s'en servent pour les protéger du gel.
De nombreux nouveaux arbres poussent directement sur du bois mort !
Pensez même que dans les forêts françaises, il y a aujourd'hui un déficit, un manque de bois mort qui nuit aux insectes et par conséquent à leurs prédateurs.
Votre vieille bûche coupée est un véritable écosystème vivant et maintenant que vous le savez, vous avez la possibilité de contribuer à son développement.
Vive le bois mort dans nos jardins !
DANS LA NATURE, LES FORMES GÉOMÉTRIQUES N'EXISTENT PAS
DANS LA NATURE, les formes géométriques N'EXISTENT PAS !
Non, ne pensez pas au gui.
Je parle de haies !
Avez-vous déjà vu des haies naturellement rondes, carrées ou rectangulaires ? Non, probablement pas.
Dans la nature, en effet, les angles à 90 degrés et les formes géométriques n'existent pas et ce, pour une raison simple :
CELA N'A PAS DE SENS
La plante a besoin de récupérer le plus de lumière possible et pousse donc des branches dans toutes les directions possibles et lorsqu'elle reçoit une source de lumière plus importante qu'elle juge convenable, elle fait un "investissement" très coûteux pour elle en développant une ou plusieurs branches dans cette direction.
Puis vous arrivez et coupez en ligne droite, réduisant à néant tous ses efforts.
C'est alors que cette plante fait un dernier effort et récupère dans ses racines et son tronc toute l'énergie qu'elle a emmagasinée en tant que réserve stratégique et fait pousser d'autres branches dans cette direction.
ET VOUS, QUE FAITES-VOUS ? VOUS COUPEZ À NOUVEAU ?
Et voilà le moment où vous vous rendez compte que vos haies sont brunes ou malades.
Coïncidences ? Pas vraiment...
Les haies doivent être conçues pour être "mixtes", c'est-à-dire composées de plusieurs plantes, afin d'avoir des haies plus saines (si une espèce tombe malade, les autres ne le sont pas), plus colorées et éventuellement libres.
CESSEZ DONC DE CROIRE QUE LE JARDINAGE, C'EST LA TAILLE !
(C'est le travail du boucher !)
Oui, bien sûr, il faut tailler, surtout en ville, avec modération et jamais là où les branches sont déjà "ligneuses", mais seulement sur les parties vertes, et encore, sans exagération.
Et bien sûr, au bon moment.
Les plantes sont des organismes vivants qui ont des centaines de millions d'années et qui n'ont que faire de nos normes esthétiques du moment.
Couper trop, mal et au mauvais moment ? Et la plante meurt.
Feriez-vous la même chose avec un animal ?
Probablement pas.
J'IMAGINE QUE VOUS VOUS POSEZ MILLE QUESTIONS ET QUE VOUS NE SAVEZ PAS QUOI FAIRE.
Bien sûr, je vous comprends, j'ai étudié le monde incroyable des plantes pendant des années et je continuerai à le faire jusqu'à la fin de ma vie, précisément pour comprendre comment interagir au mieux avec elles.
Mais du calme, vous n'avez pas à le faire, je le fais déjà pour vous, tout ce que vous avez à faire c'est de m'écrire un email à contact@jardinpropre.fr.
Et réservez votre <SERVICE CONSULTATION PERSONNALISEE> et là, je vous expliquerai tout sur vos plantes, je vous révélerai des choses que vous n'imaginez même pas.
Et je ne parle pas des cheveux, des ongles, des lèvres ou même des seins.
Non, non, je parle de parties qui sont importantes pour ton fonctionnement quotidien.
Une belle petite coupe de jambe, qu'en penses-tu ?
Cela te permettrait d'économiser sur les vêtements.
Tu aimerais ça ?
Probablement pas.
En fait, c'est un scénario effrayant et macabre, digne d'un film d'horreur.
Et c'est la même chose que ont été privées de leur moteur principal, les feuilles.
Le feuillage d'un arbre est une partie très importante dont il a besoin pour vivre, pour absorber la lumière grâce à la photosynthèse chlorophyllienne, lumière sans laquelle il meurt.
C'est pourquoi, dès qu'elles sont taillées, elles repoussent des dizaines et des dizaines de branches encore plus longues.
Non, elles ne sont pas méchantes, elles ne cherchent pas à faire des histoires, elles tentent juste désespérément de survivre.
C'est leur appel à l'aide, mais nous ne sommes pas préparés à comprendre leur langage.
Enfin amputés d'un organe vital, les arbres tombent malades et meurent souvent, à notre grande surprise.
Si les sentiments de l'arbre te sont indifférents, pense à tes poches, qui se vident à la vitesse de l'éclair.
Après avoir payé pour les élaguer (en argent ou en temps et en efforts), tu devras maintenant débourser de l'argent pour les faire enlever et remplacer.
Ce n'est pas une bonne stratégie, qu'en penses-tu ?
Et si je te disais qu'il existe une façon de tailler qui respecte les plantes et ton porte-monnaie ?
Est-ce que tu vas me croire ?
Non ?
Alors sais-tu ce que je te dis ?
Que j'y ajoute une belle garantie de satisfaction !
Si tu n'es pas satisfait après mon travail, je te rembourse et tu ne me reverras plus jamais.
Mais comme c'est le cas pour 98 % de mes clients, tes plantes te remercieront et ton porte-monnaie aussi !
L'UNE DES ERREURS LES PLUS GRAVES et les plus lourdes de conséquences dans le domaine du jardinage est commise lorsque l'on monte sur une échelle pour tailler les haies et les arbres.
Laissons donc de côté l'orgueil et les phrases du genre "ça ne m'arrive pas, je suis un expert, je fais ça depuis tout petit", car un accident de jardinage peut vraiment arriver à tout le monde.
L'échafaudage est la méthode de travail la plus recommandée, mais malheureusement, nous sommes souvent confrontés à des pentes raides ou à des terrains avec des marches et différents types de hauteurs et nous sommes donc dans l'incapacité physique de travailler avec un échafaudage.
Les échelles peuvent être une bonne alternative pour l'élagage des haies et des arbres (arbres bas), mais il est essentiel d'utiliser des échelles pliantes en aluminium avec une ouverture en V enversé.
Elles doivent être fabriquées dans un alliage solide, afin de contrebalancer parfaitement votre centre de gravité lorsque vous montez, descendez et travaillez dessus.
IL EST VRAIMENT IMPORTANT DE NE JAMAIS GRIMPER jusqu'au bout de l'échelle, même si quelqu'un tient l'échelle pour vous.
EN REVANCHE, les échelles qui s'appuient sur le mur, une branche ou la haie elle-même, comme sur la photo de gauche, sont de véritables pièges qu'il ne faut EN AUCUN CAS utiliser.
J'ai connu plusieurs personnes au fil des ans qui, en utilisant ces échelles, se sont retrouvées directement à l'hôpital avec de graves lésions aux hanches, aux épaules et même au crâne.
Et ce sont souvent leurs épouses, lors des devis, qui m'en ont parlé.
Le mari effectuait des tâches ménagères, puis il est tombé et les tâches ménagères ont pris fin, tandis qu'une longue période de physiothérapie et de béquilles a commencé.
C'est également pour cette raison que je vous recommande vivement d'acheter un CASQUE DE PROTECTION et de l'attacher FERMEMENT sous votre menton.
Lorsque vous travaillez sur des échelles, IL VOUS FAUT PORTER DES CHAUSSURES DE TRAVAIL, de sorte que les semelles soient larges et antidérapantes.
Enfin, le dernier conseil, qui est peut-être le plus important :
Contactez un professionnel pour le travail en hauteur, vous investissez dans votre santé et votre avenir.
Cela vous semble peu ?
ET DONC, dois-je irriguer ou non ?
Ainsi, les plantes que nous arrosons le moins, poussent leurs racines le plus profondément possible et deviennent au fil du temps les plus rustiques.
En les arrosant continuellement, en revanche, la plante créera un long réseau de petites racines capillaires, se développant pratiquement à l'horizontale et sans aller chercher l'humidité en profondeur.
D'un autre côté, pourquoi devrait-elle le faire ?
Pourquoi la plante devrait-elle investir de précieuses ressources dans de longues racines si l'humidité est constante et abondante ?
Elle investira plutôt dans un feuillage épais et de longues branches qui pourront capter le plus de lumière possible.
Il est évident que les premières années qui suivent la plantation d'une plante nécessitent un minimum de soins avec des arrosages et des fertilisations réguliers.
Une bonne astuce consiste à disposer du gravier ou des petites pierres autour de la base de vos plantes.
Ce paillis minéral m'a aidé il y a quelques années avec une rangée de lauriers, que j'ai dû arroser constamment au bout de deux ans et qui ne pouvaient tout simplement pas se maintenir.
C'était devenu un véritable esclavage, je devais courir après le travail pour les arroser.
Après la pose du gravier, ce problème a immédiatement disparu.
Pour la pelouse, en revanche, nous choisissons des mélanges de semences spécialement conçus pour la sécheresse, ils sont généralement mélangés et constituent désormais la seule chance d'avoir une pelouse verte même en été.
Aux États-Unis, on les utilise depuis longtemps, dans le Sud, où les problèmes d'eau existent depuis longtemps, et pourtant la pelouse de devant est presque un symbole national.
Une autre bonne astuce consiste à réensemencer au printemps en ajoutant un peu de terre. Vous verrez les résultats.
Et enfin la fertilisation, il existe de nombreux types d'engrais, en fonction du type de sol et des problèmes.
Une bonne fertilisation avant et après l'été change réellement l'apparence de votre pelouse.
Si donc, de temps en temps, par exemple le dimanche, vous avez envie d'arroser, cela ne fera certainement pas de mal à votre pelouse.
Mais vous aurez économisé des milliers d'euros, des heures de travail et surtout ce sentiment terrible que tous vos efforts n'ont servi à rien.
UN GAZON TAILLÉ TROP BAS ?
Une pelouse coupée trop courte favorise encore plus la croissance des mauvaises herbes.
Cela semble incroyable, n'est-ce pas ?
Entre 6 et 7 cm, pas moins.
POURQUOI MON GAZON EST-IL DEVENU JAUNE ?
Lorsque les racines ne reçoivent pas suffisamment d'eau, toute la fonction de synthèse chlorophyllienne est paralysée ; c'est cette dernière qui donne à la tige de l'herbe sa couleur verte.
La pelouse commence alors à se dessécher et à jaunir, mais le gazon fonctionne toujours comme un parapluie protecteur contre la chaleur et protège les racines.
Le jaune est un signal d'alarme clair.
Pour être clair, votre pelouse a besoin de 15 à 20 litres d'eau par m2 .
C'est beaucoup.
L'un des ennemis numéro un de la pelouse dans des conditions de sécheresse est de la couper trop court.
L'herbe maintenue à 6-7 cm minimum a tendance à protéger le sol et à l'empêcher de se dessécher.
Un bon engrais pour gazon à épandre et un arrosage extrêmement abondant la nuit ou aux premières heures du matin sont également utiles.
En gros, vous devez inonder le jardin.
Faites cela plusieurs fois par semaine et après 2 ou 3 semaines, votre pelouse commencera à reverdir.
Sur cette photo prise il y a quelques jours, je suis en Italie, chez moi, à Grado, dans la région du Frioul-Vénétie Julienne, sur la côte adriatique, au point le plus septentrional de toute la Méditerranée.
À la frontière avec l'Autriche au nord et la Slovénie à l'est.
Ce n'est pas vraiment un endroit chaud avec un climat tempéré, étant donné la proximité de l'imposante chaîne des Préalpes juliennes et des Dolomites.
Et pourtant, les voilà, mes plants de romarin, plantés en 2011, il y a donc 12 ans.
Ils sont maintenant si grands qu'ils pourraient former une véritable haie de hauteur moyenne.
Et si vous pouviez créer ce type de haie dans votre jardin ?
Après seulement trois ou quatre ans (comme pour une haie composée de n'importe quel autre type de plante), vous auriez déjà des plantes fortes et vigoureuses.
Imaginez la fragrance aromatique lorsque vous passez la main dessus ou lorsque le vent se lève et agite les branches.
Le Romarin craint plus que tout la stagnation de l'eau, mais sur la côte normande, avec son sol majoritairement sablonneux et sa situation en hauteur sur les falaises, l'eau a tendance à "glisser" par le bas, ce qui rend nos jardins parfaits pour accueillir ces nouvelles solutions étonnantes.
Vous n'en avez pas assez d'avoir toujours les mêmes plantes dans votre espace extérieur ?
L'argile expansée se présente sous la forme de boules légères et poreuses et a un puissant effet drainant : vous pouvezles placer dans des jardinières ou directement dans la terre où vous jardinez.
Leur effet empêche l'engorgement et protège les racines de la pourriture.
Les billes peuvent également être utilisées pour un paillage adéquat.
Vous pouvez les placer autour de vos plantes, peut-être en combinaison avec d'autres matériaux, comme l'écorce de pin, pour les protéger contre les intempéries et les changements de température.
Elles limitent également l'évaporation de l'eau d'irrigation, ce qui réduit la fréquence des arrosages et empêche la croissance des mauvaises herbes.
Si vous mélangez une petite quantité de granulés d'argile au terreau, vous allégerez le substrat d'environ 10 %.
Cela améliore la circulation de l'air entre les racines, qui se développeront plus facilement et ne seront pas affectées par la chaleur excessive ou l'engorgement.
L'une des propriétés remarquables de cette argile estson pouvoir drainant, c'est-à-dire sa capacité à absorber et à retenir l'excès d'eau.
Pour les plantes d'intérieur, il est utile de les placer à la surface du substrat dans un pot.
Les pastilles sont capables de maintenir le bon niveau d'humidité dans le sol en évitant l'évaporation soudaine de l'eau qui est l'ennemi des plantes, surtout pendant la saison chaude.
Une autre façon d'utiliser l'argile expansée, pour éviter la stagnation de l'humidité et maintenir un microclimat adéquat pour les plantes, consiste à placer les billes dans la soucoupe.
Cela peut également être utile si vous devez laisser vos plantes pendant un certain temps, car cela maintiendra l'humidité au bon niveau et les empêchera d'avoir soif.
Portez une attention particulière à ne pas placer les billes d'argile au fond des pots contenant des plantes sensibles à l'eau stagnante.
L'argile est comme une éponge ! Cela pourrait causer des problèmes aux racines de la plante.
Contrairement à d'autres plantes arbustives, son positionnement n'affecte pas particulièrement le succès de sa culture.
Il est toujours préférable de le placer dans une position semi-ombragée, mais il poussera également bien en plein soleil ou à l'ombre.
Dans ce dernier cas, le développement de la plante sera moins rapide et son aspect moins dense et compact.
Comme il s'agit d'une plante à croissance très lente, il lui faudra 10 ans pour atteindre environ 4-5 mètres.
En ce qui concerne le climat, il est résistant à la chaleur et ne craint pas les températures froides.
Il est très résistant aux rejets polluants des routes ainsi qu'aux vents et aux embruns salés des zones de bord de mer, c'est pourquoi il peut être utilisé comme haie de protection, car le bord des feuilles est piquant, dans les jardins des maisons proches des routes fréquentées et dans les lieux de bord de mer.
Il peut être cultivé en pleine terre ou en pot, où la croissance sera plus faible, mais la plante vivra tout de même bien.
Un bouquet de roses ou de fleurs colorées n'est peut-être pas un cadeau idéal pour un homme.
Devons-nous donc abandonner l'idée d'offrir des plantes au sexe masculin?
Offrir des fleurs est l'un des gestes les plus beaux et les plus poétiques qu'une personne puisse faire.
Commençons par dire que si vous souhaitez offrir des fleurs à une personne que vous ne connaissez pas particulièrement, il est préférable de faire porter votre choix sur une plante de balcon, afin d'éviter les malentendus et les mauvaises interprétations.
Lorsqu'on parle d'offrir des fleurs, on pense immédiatement à une personne de sexe féminin, cela va de soi, mais les hommes peuvent aussi recevoir ce type de cadeau ?
Cela dépend.
Une chose très importante à garder à l'esprit lorsque vous offrez des plantes à un homme est la phase d'emballage ; il vaut mieux éviter les rubans en soie ou en velours et opter plutôt pour un simple ruban en coton.
Vous ne voulez pas courir le risque d'offrir à votre ancien professeur d'université un bouquet de roses blanches avec des nœuds en soie ?
Ou une orchidée parfumée à votre patron ?
Ou pire encore, un riche bouquet de petites fleurs violettes à votre oncle ?
Pourquoi ne pas opter plutôt pour une jolie plante d'interieur ?
Un superbe bonsaï !
Avec lui, vous pouvez également offrir le kit nécessaire à l'entretien de la petite plante.
Ou alors une grande plante d'intérieur comme un beau palmier areca !
Peut-être pour un homme d'un certain âge et d'un certain prestige, envers qui vous voulez exprimer de l'estime et du respect, c'est plus approprié.
Le palmier d'intérieur rendra son étude plus exotique et plus belle et lui rappellera peut-être d'anciens voyages dans des endroits chauds.
Présente dans de plus en plus de jardins, cette nouvelle technologie a permis de se débarrasser de l'éternel problème de la mousse sur la pelouse
AVEZ-VOUS AUSSI remarqué qu'après l'achat de votre nouvelle tondeuse robot, la mousse sur votre pelouse a beaucoup diminué ?
Incroyable, non ?
L'explication est simple :
Le robot coupe l'herbe finement et la redistribue uniformément sur la pelouse.
En pratique, il s'auto-fertilise.
MAIS CE N'EST PAS TOUT, le robot coupe tous les jours et évite que d'énormes mottes d'herbe coupée ne s'accumulent sur la pelouse, entraînant la mort de nombreuses zones.
Alors, si vous n'avez pas le robot et que vous ne voulez pas ou ne pouvez pas l'avoir, arrêtez de jeter votre herbe coupée.
En pratique :
1) Ne pas ramasser l'herbe coupée
2) La couper souvent et à une hauteur d'environ 6/7 cm pour laisser un peu d'humidité en cas de sécheresse estivale/automnale.
3) Si quelques feuilles sèches sont tombées sur la pelouse, c'est encore mieux. Elles fertiliseront merveilleusement votre pelouse.
C'est alors que vient à notre secours une plante extraordinaire, l'agave.
Non, pas cette variété pour faire de la tequila, ou même oui pourquoi pas, mais il y a tellement de types d'Agave et ils sont tous magnifiques.
Si vous avez une maison dans le sud de la France ou dans une région chaude et sèche, vous pouvez certainement déjà commencer à planter des agaves.
Cette plante incroyable est en effet parfaite pour la sécheresse et n'a besoin d'absolument AUCUN soin, mais d'aucun !
Ses feuilles charnues contiennent de l'eau et ne doivent jamais être taillées car elles sont le moteur de la plante, tant par leur fonction de rétention des liquides que par leur fonction d'absorption des rayons du soleil.
Ce sont de véritables mini-réservoirs avec une fonction de panneau solaire !
L'agave peut vivre jusqu'à 30 ans et peut couvrir une surface de 3 mètres de circonférence et atteindre plus de 2 mètres.
Son chant du cygne est sa floraison spectaculaire, après quoi l'agave a accompli son devoir et meurt.
Comme le basilic, une fois la fleur créée, elle meurt.
Il existe une petite astuce pour éviter la floraison, c'est de la cultiver en pot.
Quelle que soit la taille du pot, le système racinaire de l'agave ne se développera jamais autant qu'en pleine terre et mettra donc deux fois plus de temps à croître, pour atteindre plus de 50 ans de vie.
Par conséquent, si vous disposez de coins ensoleillés avec peu de terre (par exemple un coin de terrasse), cette plante est parfaite car elle occupera parfaitement tout le coin en quelques années, sans JAMAIS nécessiter d'entretien.
3 précautions essentielles pour la plante Agave sont :
1) ne jamais arroser la plante et si elle est en pot, le pot doit être percé à plusieurs endroits pour toujours permettre à la terre de s'assécher après la pluie
2) Plantez votre agave (même 2 ou 3 ensemble sont magnifiques) loin des passages et des allées.
Choisissez précisément les endroits où vous ne vous rendez pratiquement jamais.
En effet, les extrémités des feuilles sont très pointues et il est donc préférable de les éloigner des passages.
3) Ne coupez pas les extrémités des feuilles.
Si vous coupez les extrémités des feuilles parce qu'elles piquent, vous créerez des blessures dans les feuilles de l'agave, ce qui entraînera le dessèchement de l'ensemble de la feuille avec le temps. Si vous coupez toutes les pointes, toutes les feuilles mourront et votre agave mourra également avec le temps.
Sinon, il s'agit d'une plante vraiment parfaite.
Gardez-la à l'esprit car c'est vraiment une solution pratique, exotique et belle.
Tellement belle que j'ai décidé de lui consacrer la couverture de mon premier livre !
Toujours un élément essentiel des jardins, les haies sont souvent maltraitées et sous-estimées.
Intimité, protection du vent pour les autres plantes, source de détente pour l'œil, ils peuvent même nous donner le sentiment de vivre dans la nature même au cœur de la ville.
La barrière verte qu'elles forment naturellement est une source de détente.
Des études importantes ont montré que la pression artérielle a naturellement tendance à baisser proportionnellement à la quantité de verdure et de plantes qui nous entourent.
On peut dire sans se tromper que les haies sont les reines du jardin.
Pourtant, pour qu'elles restent aussi belles, vos haies ont besoin d'entretien.
Les haies de votre jardin doivent être taillées au moins deux fois par an.
Si vous sautez l'une de ces importantes opérations de taille, vous risquez de provoquer une croissance excessive de la plante et, par la suite, de couper trop radicalement, ce qui fait souffrir les plantes.
Une mauvaise coupe, avec des haies humides, sans lames tranchantes ou non désinfectées, peut entraîner la maladie des plantes.
Combien de fois, en marchant dans la rue, pouvons-nous observer de grandes haies brunes presque mourantes.
Cela est dû à une mauvaise planification du travail.
À qui avez-vous confié cette mission si délicate ?
En tant que jardiniers, nous sommes spécialisés dans la taille des haies et, surtout, nous aimons profondément les plantes et les étudions soigneusement avant de travailler.
Vous voulez de belles haies vertes qui vous protègent des regards indiscrets et vous remplissent de vert luxuriant ?
Avec nous de Jardin Propre, votre jardin prendra toute sa valeur au fil du temps et vous découvrirez pourquoi tous les rois et empereurs de l'histoire avaient de grands et luxuriants jardins dans lesquels ils aimaient se promener.
Le classique poteau en bois, les cordes ou l'étai peuvent-ils aider nos grands arbres ?
Aujourd'hui, j'ai envie de plonger mes mains dans le clavier de l'ordinateur pour aborder l'une des discussions les plus brûlantes entre le monde du jardinage et celui de l'agriculture.
A savoir, lorsque l'on plante un jeune arbre, doit-on l'aider avec un support ou non ?
C'est une question que je me suis souvent posée ces derniers temps.
Entre la France et l'Italie, j'ai observé que presque dans toutes les zones ventées les arbres sont aidés par un support, surtout les conifères, c'est-à-dire les pins et les cyprès, de différents types et de différentes formes.
En Italie, j'ai souvent planté de jeunes oliviers qui avaient tendance à se courber et à tomber sous l'effet des vents forts de l'hiver, et j'ai donc dû les attacher à un poteau en bois, car même la canne de bambou classique ne suffisait pas.
Avec le temps, j'enlevais le poteau et l'arbre s'équilibrait de lui-même.
Mais il s'agit d'un arbre qui ne pousse pas très haut et qui peut mettre des dizaines d'années à atteindre une hauteur de quelques mètres.
Avez-vous déjà entendu parler d'un olivier détruisant une voiture qui tombe ou endommageant une maison ?
Moi non plus, et j'ai taillé des dizaines et des dizaines d'oliviers.
En plus pour les tailler, il faut vraiment pénétrer au cœur de l'arbre avec la tête et le vider des branches qui poussent à l'intérieur, et donc bien analyser l'arbre et sa structure.
Ce bois doux et clair et ces longues branches légères pleines de feuilles argentées...
Voilà, maintenant j'ai la nostalgie de ma Méditerranée !
Allez, courage, on va les planter ici en Normandie et ils seront encore plus beaux, VOS oliviers sur l'océan !
Laissons de côté les oliviers et les petits arbres/arbustes pour parler des conifères, des grands arbres et des arbres fruitiers.
Un pin, un érable, un cyprès, un chêne ou un pommier qui tombe doit être immédiatement relevé et repositionné correctement, mais tout type de support empêchera la plante, certes, de tomber, mais aussi de développer un système racinaire suffisamment solide pour résister aux vagues de vent naturelles.
De plus, l'une des capacités incroyables des plantes, et en particulier de celles qui ont une structure ligneuse, c'est-à-dire celles qui ont un tronc, est qu'elles peuvent fabriquer du bois, c'est-à-dire qu'elles ont la capacité de produire des fibres de bois là où elles le souhaitent et où elles le jugent nécessaire.
C'est pourquoi les grands arbres complètement creux à l'intérieur ne tombent pas et vivent pendant des millénaires. L'arbre peut en effet créer une structure ligneuse pour soutenir la partie manquante de sa forme.
Ainsi, un arbre creux à l'intérieur augmentera les couches de fibres de bois dans ses parois extérieures, ce qui assurera la stabilité de l'ensemble de la structure.
Et il peut le faire indéfiniment s'il dispose des ressources nécessaires.
Un jeune arbre peut donc aussi pousser de travers et rester stable, grâce à ses racines qu'il enverra en profondeur pour s'ancrer le plus possible dans le sol.
Mais un arbre adulte, une fois le support détaché, tombera probablement à la première tempête.
Personne ne le dit jamais, mais c'est une astuce importante :
Lorsque nous prélevons des brins sur notre plante de romarin, il est important de les prendre dans la partie la plus haute de la plante.
Non, cela n'a rien à voir avec le développement de la plante ou avec d'autres raisons "botaniques" !
C'est simplement que les parties basses du romarin sont les parties où les chiens font pipi, où les chats se frottent et avec lesquelles même les petits rongeurs entrent en contact.
Il convient donc de cueillir les parties supérieures des brins de romarin.
Et maintenant, l'entretien de la plante :
En pleine terre, il faut une position ensoleillée !
S'il fait trop chaud, un peu de paillage naturel à la base et tout est prêt.
Par expérience, je peux vous dire qu'une bonne taille, même annuelle, ne fait aucun mal au romarin.
Évitez de l'attacher avec des cordes, car il n'ira nulle part!
Vous devriez oublier les cordes dans le jardin.
Les plantes doivent être élaguées et non liées.
En supposant que nous ne parlons pas des variétés prostrées et retombantes qui sont souvent utilisées à des fins purement décoratives dans les parterres de fleurs, coupez les branches basses, bien et jusqu'à la base du tronc sans laisser de souches de branches coupées en deux.
En fait, si vous utilisez des cordes, vous resserrez les branches entre elles, les privant d'air et de lumière et les faisant mourir ou grandir en hauter encore plus, à la recherche de lumière.
Passons maintenant à la culture en pot :
C'est généralement dans la cuisine que nous mettons notre pot de romarin, n'est-ce pas ?
Devant la fenêtre pour qu'il y ait beaucoup de lumière ?
Ok, donc votre vitre va amplifier les rayons du soleil, cuisant littéralement les racines de votre pauvre Romarin.
Vous pouvez placer le pot dans un porte-pot en bois par exemple, ou dans un pot plus grand, peut-être en terre cuite.
Pour que seule la couronne reçoive le soleil.
Si on achete au supermarché notre plante , la terre du pot doit absolument être changée à l'achat!
Prenez un pot légèrement plus grand, pas trop sinon il développera plus de racines que de feuillage, ajoutez un bon terreau pour le potager et faites attention à ne pas recouvrir le collet de la plante (la base du tronc).
Fertilisez régulièrement avec un engrais végétal approprié pour aider la plante à surmonter les difficultés causées par nos erreurs au fil du temps.
Et puis l'irrigation :
Ainsi, une soucoupe pleine d'eau en permanence n'est pas bonne, mais un sol trop sec non plus.
Il faut d'abord se salir les doigts et les mettre dans la terre, elle doit être humide mais pas complètement imprégnée d'eau.
Personnellement, je le garde sur la terrasse, sans soucoupe.
L'eau peut donc s'écouler librement.
Je me rends compte que dans la cuisine, enlever la soucoupe peut être difficile car on salit tout.
Arrosez donc régulièrement et après une dizaine de minutes, videz la soucoupe dans l'évier et remettez-la sous le pot.
Le sol doit être humide, mais pas stagnant.
Connaissez-vous quelqu'un qui tue toutes les plantes qu'il reçoit en cadeau ou qu'il achète ?
Dans ce cas, le Sansevieria est idéal!
Appartenant à la famille des Agavaceae, c'est une plante robuste, résistante et rustique.
Elle n'a pas de grandes exigences en termes d'eau, de lumière et de sol.
Elle a également une fonction purificatrice, car elle nettoie l'air du formaldéhyde, du xylène et d'autres substances nocives.
En fait, l'une des rares façons de la tuer est de la placer dans un pot où l'eau stagne, sinon elle est parfaite même dans la salle de bains.
Ses belles feuilles jaunes et vertes sont très pointues et surnommées : "langues de belles-mères".
(Aïe aïe chères belles-mères, la tradition populaire est impitoyable)
Comme toujours, comme toutes les plantes en pot, la lumière et une fertilisation adéquate lui feront du bien et accéléreront sa croissance.
Personnellement, je la recommande à tous ceux qui voyagent régulièrement et qui, de ce fait, "abandonnent" leurs plantes en pot pendant des semaines.
COMMENT CONSTRUIRE UN JARDIN DE ROCAILLE ?
Le jardin de rocaille est une composition extérieure de pierres et de rochers, visant à recréer un environnement naturel inspiré des paysages alpins, montagneux ou désertiques.
En plus, le jardin de rocaille est une excellente alternative pour ceux qui disposent d'un terrain irrégulier ou incultivable, car en plus d'être décoratif et ornemental, il sert également à contenir les terrains en pente.
Pour créer un jardin de rocaille, la première chose à faire est de choisir un emplacement. L'idéal est de choisir une zone ensoleillée, éventuellement orientée vers le sud ou le sud-ouest et bien protégée du vent.
Presque tous les types de pierres conviennent, mais pour éviter un aspect artificiel, il est préférable d'utiliser des pierres disponibles dans les environs ; évitez les pierres arrondies et optez pour des pierres carrées, qui s'intègreront mieux au sol.
Pour obtenir l'aspect le plus naturel possible, il est conseillé de placer les pierres les plus grandes sur un "lit" de pierres plus petites.
Entre ces pierres, nous allons ensuite creuser pour insérer nos plantes.
Les rochers doivent être assortis aux plantes que vous souhaitez faire pousser, par exemple un gros rocher doit être placé à côté d'une plante qui deviendra grande et forte, et les petits rochers doivent être placés à côté de plantes plus petites, ce qui donne à notre jardin une juste proportion.
Et pour le rendre plus coloré, choisissez les plantes à fleurs les plus adaptées, c'est-à-dire celles qui aiment un climat frais et sec et ne craignent pas la sécheresse.
Lesquelles ? Par exemple :
-Saxifraga
-Armeria maritima
-Arabis caucasica
-Primula denticulata
-Arenaria montana
-La Saponaire
-Sedum
-Delosperma cooperi
Les deux dernières, Sedum et Delosperma Cooperi, sont pour moi les reines de la rocaille.
La première, le Sedum, se divise en de nombreuses variétés et suffirait pratiquement à elle seule à créer un seul jardin aux couleurs et aux formes variées.
La seconde, qui s'étale seule et se caractérise par une riche floraison pourpre de juin à octobre, peut aussi très bien être utilisée seule comme tapis pour une base de rocaille, éventuellement complétée par de belles plantes hautes qui la font ressortir par contraste.
Alors que la baisse des précipitations et de l'humidité générale éliminera un bon nombre des espèces auxquelles nous sommes le plus habitués dans nos jardins, cette option de rocaille, en revanche, est une alternative précieuse dont on peut se délecter.
LE PYRACANTHA
Le Pyracantha est une plante à feuilles persistantes résistante aux parasites et à la pollution, facile à cultiver, qui aime l'ombre, la mi-ombre et le plein soleil.
Les fruits colorés sont agréables à l'œil et peu toxiques en cas d'ingestion accidentelle par les enfants.
Se développe bien presque partout, même sur le sable, et pousse jusqu'à 6 mètres, même rapidement.
Résiste bien à l'élagage.
Ça ressemble à la description parfaite d'une plante de haie. Et c'est effectivement le cas.
Utilisé également dans l'antiquité comme haie défensive qui pouvait atteindre plusieurs mètres de long.
Défensive ? Que voulez-vous dire par "défensive" ?
Oui, c'est exactement ça.
Nous, jardiniers, pépiniéristes et opérateurs de la filière verte, le savons.
Le Pyracantha est fortement caractérisé par ses épines.
Beaucoup d'épines et souvent cachées par le feuillage.
C'est un véritable cauchemar de le tailler et surtout de se débarrasser de ses branches coupées.
Mais il est parfait pour éloigner les chiens des voisins et même les étrangers.
C'est également un refuge parfait pour les merles et divers oiseaux qui y font leur nid.
Belle lorsqu'elle porte des fruits et parfaite pour les topiaires, elle vous laissera cependant quelques mauvais souvenirs si vous la sous-estimez.
Pire que ça, dans le jardin, il n'y a que le Rosai et les Figuiers de Barbarie.
Vous pouvez me croire.
Je ne sais pas pour vous, mais je ne veux même pas entendre parler de poison dans ma maison.
Vous avez peut-être eu des expériences négatives avec les vieilles bâches noires avec lesquelles vous essayiez de couvrir vos parterres de fleurs et de légumes.
Vous vous êtes battus, avez perdu du temps et de l'argent et, à la fin, ils ont été troués et vous êtesrevenus à la situation précédente.
En fait, pire : les mauvaises herbes et les vilains morceaux de bâche noire se sont baladés au gré du vent dans votre jardin ou votre potager.
Presque une moquerie.
Cependant, il existe de nouveaux types de bâches disponibles sur le marché, fabriquées à partir d'un tissu solide et perméable.
Si le blanc n'est pas le meilleur choix pour les parterres de fleurs, vous pouvez opter pour du gravier de couleur claire ou même des pierres blanches, de sorte que,si par hasard votre animal de compagnie déplaçait quelques pierres, l'effet serait moins perceptible.
Pour ma part, j’utilise du paillis d'écorce de pin français BIO, car j’ai un gros chien dans la maison qui pourrait mordre ou manger le paillis.
Mais il existe de nombreuses possibilités.
Qui sait quelles opportunités cachées sont encore à découvrir dans votre jardin !
L'Alcea Rosea est une plante ornementale spectaculaire.
L'une de ses principales caractéristiques est sa floraison abondante et ses racines très profondes (jusqu'à 1 mètre) qui la rendent pratiquement impossible à éradiquer.
C'est pourquoi il est très difficile de le cultiver en pot.
C'est une plante annuelle qui meurt pendant l'hiver, mais qui propage ses propres graines, très fertiles, et qui a très peu d'exigences nutritionnelles.
Parfois, les graines d'une plante d'une certaine couleur peuvent donner naissance à des plantes aux fleurs d'une autre couleur.
Dans la dénomination populaire, elle est appelée à tort "rose trémière".
Il convient de préciser qu'il ne s'agit pas d'une rose et qu'elle n'appartient même pas à la famille des Rosacées, mais à celle des Malvacées.
CE SONT DES TUEURS SILENCIEUX DE NOTRE JARDIN ET
NOS MEILLEURS ALLIÉS POTENTIELS CONTRE LES PLANTES ADVENTICES
Certaines plantes de notre jardin ne sont pas très "accueillantes" envers leurs voisines et font tout pour les endommager, limiter leur croissance et parfois même les tuer.
Sous un noyer noir ou sous un rhododendron, il est très rare de voir d'autres plantes en bonne santé : Mesdames et Messieurs, je vais vous dévoiler aujourd'hui le monde incroyable des plantes allélopathiques.
Mais que signifie allélopathique ?
L'allélopathie, du grec allelo (réciproque ou mutuel) et pathetic (souffrance), se réfère à une plante libérant des substances chimiques qui ont un certain effet sur une autre plante.
L'allélopathie est un mécanisme de survie qui permet à certaines plantes de concurrencer et souvent de détruire les plantes voisines, en inhibant la germination des graines, le développement des racines ou l'absorption des nutriments.
L'allélopathie est une véritable "compétition chimique", une guerre silencieuse et impitoyable que certaines plantes mènent contre d'autres afin d'éliminer la concurrence pour la lumière, l'espace, l'eau et les nutriments du sol.
Plus précisément, il s'agit de la production de composés chimiques toxiques par une espèce pour en gêner une autre.
De nombreuses plantes terrestres libèrent des substances allélopathiques qui inhibent l'établissement ou la croissance de plantes d'autres espèces autour d'elles.
Habituellement, dans nos jardins, nous assistons à une "compétition" entre plantes, c'est-à-dire à des plantes qui cherchent à prélever des ressources sur d'autres espèces afin de favoriser la prolifération de la leur.
Ainsi, nous observons des plantes qui s'élèvent au-dessus des autres, ou qui s'imposent à elles, ou qui, en véritables brutes, "volent" l'espace pour que les autres se développent.
C'est tout à fait naturel, afin que les espèces les plus fortes et les plus résistantes puissent coloniser au mieux l'espace disponible.
L'allélopathie, quant à elle, est la libération par certaines plantes de substances chimiques dans leur environnement qui affectent le développement et la santé d'autres plantes.
Un véritable sabotage !
Ces substances chimiques peuvent entraîner une réduction de la germination, une croissance très réduite des nouvelles plantes, mais aussi une mauvaise croissance de leur système racinaire ainsi qu'une réduction de leur capacité à absorber les nutriments, et peuvent également entraîner un ralentissement de leur activité photosynthétique et enzymatique.
Et ce n'est pas tout, car ces plantes peuvent non seulement affecter les autres à ce point, mais elles ont aussi différentes manières de le faire !
Elles peuvent en effet libérer ces substances nocives à travers leurs feuilles par voie gazeuse, mais aussi en utilisant la pluie ou la rosée pour les faire tomber sur les plantes situées en dessous, ou encore à travers leur système racinaire et même à travers leurs parties mortes en décomposition, comme les fleurs par exemple, une fois qu'elles sont fanées ou les feuilles.
En bref, les plantes allélopathiques sont de véritables tueurs silencieux !
Peut-être avez-vous travaillé avec diligence et préparé le sol pour votre belle plante sous un grand ailanthe et à côté d'un riche lit de Phlomis et voilà qu'après quelques semaines/mois, votre belle plante s'est desséchée.
En termes techniques, votre plante est appelée "la plante cible" !
Et ce qui est incroyable mais vrai, c'est que cette "cible" ne doit pas nécessairement être d'une autre espèce ; parfois, ces "attentions" sont également dirigées vers des voisins trop envahissants de sa propre espèce.
L'intensité de l'effet de ces composés chimiques varie en fonction de la taille des deux plantes (allélopathique et "cible"), de la distance qui les sépare et du niveau de stress que la plante allélopathique peut infliger à la plante cible.
Plus les dommages infligés à la plante concurrente sont importants, plus la plante allélopathique a de chances de réussir.
Parfois, il n'est même pas nécessaire de tuer la plante cible, il suffit de la dominer complètement pour bénéficier de ressources accrues.
Cela peut être extrêmement important pour ceux qui aiment entretenir leur jardin de manière naturelle.
Par exemple, avez-vous déjà vu de nombreuses plantes adventives sous une fougère ? Non, n'est-ce pas ?
Les fougères sont également allélopathiques.
Si nous avons un coin du jardin qui n'est pas exposé au soleil et qui est toujours plein de mauvaises herbes, nous pouvons planter 3/4 fougères !
D'autres plantes allélopathiques peuvent également être utilisées : Phlomis, Romarin, Sauge, Genévrier, Rhododendron, Forsythia (seulement avec certaines plantes), Tournesol, Eucalyptus.
L'Ailanthus mérite une mention particulière : ce type d'arbre est très nuisible et se propage facilement en poussant très haut.
Il possède un système racinaire très puissant qui peut endommager partiellement les bâtiments.
Réfléchissez bien avant de le laisser pousser !
L' Eucalyptus est originaire d'Océanie (Australie, Tasmanie, Nouvelle-Guinée) et est connu pour les propriétés de son bois et de ses feuilles. Il est utilisé pour la fabrication de bâtiments, de savons parfumés, de papier, bien sûr pour l'industrie alimentaire et même pour "assécher" les marais qui ont tendance à abriter des moustiques nuisibles pour l'homme.
L'arbre est surtout connu pour ses feuilles en forme de lance et les animaux qui s'en nourrissent, dont le plus caractéristique est certainement le Koala, qui en consomme jusqu'à 1 kg par jour.
L'une des caractéristiques incroyables que ce magnifique arbre a développées au fil du temps est qu'il se régénère rapidement.
En effet, les incendies étant fréquents dans les régions d'où il provient, l'Eucaplytus a mis au point toute une série de stratagèmes.
Lors d'un incendie, l'Eucalyptus libère un surplus de graines que les fourmis s'empressent de mettre à l'abri dans leurs nids souterrains.
Là, les graines, protégées du feu, profitent du sol frais et riche en cendres pour se développer et recréer rapidement la forêt.
D'autres Eucalyptus, en revanche, développent un système racinaire si important qu'ils peuvent reformer de nouvelles pousses immédiatement après l'incendie.
L' Eucalyptus a compris qu'à tout moment, la vie peut apporter des catastrophes.
Il n'essaie pas de les éviter ou de durcir son enveloppe extérieure, c'est-à-dire l'écorce, il ne s'est pas transformé en une bûche ignifugée, mais il a appris à faire face à chaque incendie et à recommencer avec encore plus de force.
Il ne se préoccupe pas du feu, mais de la façon dont il repartira ensuite.
Vous aussi, dès aujourd'hui, soyez comme l'Eucalyptus.
VOUS L'AVEZ SOUVENT CROISÉE DANS LES RUES ...
Le Buddleja est une incroyable plante d'origine asiatique qui colore nos rues !
Le Buddleja Davidii en particulier se distingue dans la région et nous offre de magnifiques durables floraisons.
Son nom spécifique lui a été donné par le botaniste français Adrien René Franchet (1834 - 1900) en souvenir du missionnaire contemporain, le Père Armand David, découvreur de nombreuses espèces botaniques orientales.
Également appelé arbre à papillons.
Cela vient du fait que la floraison prolongée et parfumée, tout au long de la période estivale, facilite la visite continue des papillons et des insectes.
Voici une première réponse simple, rapide et bon marché à la question "QUE PEUT-ON PLANTER (qui fait des fleurs) DANS CE COIN DU JARDIN ?
La seule véritable considération pour une plante indestructible et autosuffisante : DU SOLEIL, BEAUCOUP DE SOLEIL !
Et ce n'est là qu'un des nombreux conseils pour un jardinage plus facile et plus simple qui ne vous oblige pas à :
1) remplacer continuellement les plantes mortes et flétries
2) consacrer des jours et des jours chaque mois à la taille
3) utiliser des engrais coûteux pour augmenter la floraison.
De plus, vous pouvez les trouver sur le marché avec des fleurs violettes, roses et même blanches.
Que voulez-vous de plus ?
Famille Urticacées
Cette plante d'apparence inoffensive qui pousse en abondance dans la moitié de l'Europe, contre des petits murs ou dans des recoins cachés, est un véritable problème pour les allergiques au pollen !
Son nom vient du latin "Paries" qui signifie mur, car elle pousse sur les murs, dans leurs cavités ou à leurs pieds.
Lorsque je travaillais encore comme employé, il m'était interdit de la couper, mais je devais l'arracher délicatement à la main avec une rotation spéciale pour éradiquer ses racines et la mettre immédiatement dans un sac, car lors de la coupe, ses pollens se répandent partout, se collent aux vêtements, aux outils et multiplient à l'infini la Pariétaria.
Si vous êtes allergique au pollen et que vous en trouvez dans le jardin, vous pouvez l'éradiquer en introduisant votre main dans un sac en plastique, puis en retournant le sac en le fermant par un nœud.
Sa taille varie de 20 à 40 cm et ses feuilles sont couvertes de poils très fins, ce qui donne à ses feuilles un aspect collant ; en effet, elles adhèrent aux surfaces une fois coupées.
Les pollens de cette plante provoquent des rhinites allergiques, de l'asthme ou des conjonctivites.
Araucaria Auraucana
Cet arbre incroyable et magnifique, originaire du Chili et de l'ouest de l'Argentine, a une fonction purement esthétique.
Unique et incomparable, esthétiquement superbe dans sa forme effilée, il est pratiquement impossible à toucher en raison de ses feuilles triangulaires extrêmement pointues.
Si vous le touchez, il n'en sera encore que plus inoubliable pour vous !
En effet, ses branches sont entièrement recouvertes de feuilles ressemblant à des écailles dures, qui protègent complètement la branche et dissuadent tout herbivore de vouloir en faire son repas.
En Europe, il ne dépasse pas 20 mètres de haut (dans les Andes, il peut atteindre 50 mètres) et n'a pas plus de 200 ans.
Il faut éviter de le planter accolé à un autre, en haie, car comme tous les conifères, il fera mourir les branches à l'ombre en concurrence avec les autres, sans jamais les remplacer.
Malgré tous ces inconvénients, il séduit de plus en plus d'amateurs de jardinage et s'invite de plus en plus dans les jardins de ville et de campagne.
Quelle splendeur que l'Araucaria du Chili !
Saviez-vous que la célèbre Tequila est issue de la transformation des feuilles d'Agave ?
Eh bien oui, l'agave (Agave Pacifica) était déjà utilisé par les Aztèques pour la production de fibres et de cordes qui étaient aussi importantes que le coton aujourd'hui.
Elle était utilisée pour ... tout !
Vêtements, chaussures, cordes, paniers et récipients et bien d'autres choses encore.
Comme le bambou dans la Chine ancienne.
Non seulement ils mangeaient l'agave et utilisaient les fibres pour fabriquer des cordages et des utensiles, mais ils se servaient aussi de ses pointes acérées pour coudre et, une fois les grandes feuilles séchées, ils s'en servaient comme combustible pour faire du feu!
Après avoir vaincu les Aztèques, l'Espagnol Hérnan Cortés et ses " Conquistadores " sont rentrés en Espagne avec un riche butin.
Cependant, ils ont laissé derrière eux, dans l'actuel Mexique, l'art de distiller l'alcool, qui était totalement inconnu des indigènes locaux.
C'est ainsi qu'en 1620, les Mexicains coupèrent les grandes feuilles pointues de la plante, firent cuire le corps principal, le cœur de l'agave, et en extrayèrent la pulpe qu'ils placèrent dans des cuves, où les sucres se transformèrent finalement en alcool. En fait, en tequila !
Mais pourquoi l'appelle-t-on "Tequila" et non, par exemple, "agavila" ?
Le nom TEQUILA vient de Tequili, le nom du peuple indigène qui habitait la région.
Aujourd'hui, seul le distillat produit dans l'État de Jalisco peut être appelé Tequila. Emplacement de la ville de Tequila.
La Tequila est l'une des boissons alcoolisées les plus populaires au monde aujourd'hui, et la Tequila mexicaine est la plus fine, la plus savoureuse.
Disons que les Mexicains ont su tirer parti de cet héritage pour devenir le numéro 1 mondial !
Et après tout, nous sommes heureux pour eux. N'est-ce pas ?
Même si la vraie star de l'histoire, c'est l'agave !
Et vous, avez-vous une agave dans votre jardin ?
Qu'attendez-vous pour le planter, elle se développe tout seule et est parfaite pour valoriser tous les massifs et les rendre exotiques !
Dans les zones tempérées de la planète, à l'automne, les heures de lumière diminuent,
la chlorophylle cesse d'être produite et celle présente à l'intérieur des feuilles se dégrade,
puis ce pigment disparaît au profit d'autres.
Ce qui entraîne un changement de couleur du feuillage (le pigment carotène donne des couleurs jaunes/rouges par exemple).
D'autres mécanismes sont déclenchés dans la plante à mesure que les jours raccourcissent et que les températures se refroidissent.
Pour la plante, maintenir son feuillage pendant l'hiver est un risque considérable et elle essaie donc de réduire au maximum la surface exposée aux adversités de la saison froide, en éliminant toutes les parties non essentielles, afin de ne pas avoir à supporter un fardeau excessif pendant les mois de gel.
Un gel qui pourrait endommager les limbes des feuilles, voire faire éclater les cellules de ces tissus.
C'est pourquoi la plupart des conifères, les conifères à feuilles aiguës, ont transformé ces feuilles en aiguilles fines, très résistantes et, en même temps, peu contraignantes à entretenir pendant la saison froide, précisément en raison de leur petite surface.
Enfin, si la plante conserve une grande couronne, la neige aura une surface supplémentaire sur laquelle s'accumuler, ce qui mettrait à rude épreuve sa structure et risquerait d'entraîner des fractures sur les parties ligneuses.
Comment un arbre peut-il perdre toutes ses feuilles ?
La plante récupère tous les nutriments contenus dans les feuilles et les achemine vers le tronc, les branches, les racines ou les bourgeons, et ferme avec une cicatrice le point où la branche rejoint la feuille, provoquant ainsi sa mort.
Elle se met ainsi en repos végétatif, pratiquement en hibernation, estimant qu'il n'est pas opportun pour elle de rester active pendant une période complexe et difficile comme l'hiver.
En résumé : en hiver, nous pouvons nous abriter dans des lieux protégés, ce qui n'est pas le cas des plantes, qui ont donc dû inventer au fil du temps des systèmes élaborés pour survivre.
Nous avons fait de même, en rendant nos abris hivernaux plus chauds et plus confortables.
Dès que les températures et les heures de lumière augmentent, l'arbre ou l'arbuste sent que les conditions sont réunies pour redevenir actif et il se réactive en produisant de nouvelles feuilles.
On pourrait dire qu'il s'agit d'une véritable entreprise, avec une division de production et un plan d' investissement à court et à long terme !
Commençons donc par rappeler la différence entre un balcon et une terrasse :
La différence entre un balcon et une terrasse est qu'un balcon est un élément ajouté au corps principal du bâtiment, dépassant du bord de sa surface, alors qu'une terrasse est incluse dans celui-ci.
Eh bien, je dirais donc que les terrasses sont peut-être plus faciles à aménager et à gérer, tandis que les balcons sont malheureusement les plus compliqués.
Parlons des terrasses pour aujourd'hui, nous passerons aux balcons dans un avenir proche.
Si, comme dans le cas de la terrasse, nous disposons déjà d'un minimum d'intimité garantie par des murs latéraux qui nous couvrent sur les trois côtés, nous pouvons aménager notre espace extérieur plus facilement.
Commençons par les sièges : souvent, la terrasse n'a pas une bonne vue, comme cela peut être le cas dans les grands complexes urbains et dans les stations touristiques, elle fait souvent face à d'autres terrasses. N'est-ce pas ?
Ainsi, dans le cas des canapés et des fauteuils, tournons-les vers la maison.
Au lieu de faire face à l'extérieur. Cela créera plus d'intimité et une sorte de salon extérieur.
Le derrière du canapé ou du fauteuil servira également d'écran de protection contre les regards indiscrets.
Par exemple, une fois que nous avons placé un joli canapé en L couvrant le coin extérieur, nous pouvons placer un tapis de gazon synthétique au milieu. Pas de fabrication bon marché, sinon elle sera inesthétique. Dans le jardinage comme dans la vie, pour obtenir un bon résultat, il faut dépenser de l'argent.
Un autre conseil important est de ne pas remplir notre terrasse avec trop d'éléments. Vous devez pouvoir passer librement.
Veuillez éviter les groupes de pots et de jardinières différents qui réduisent considérablement la surface de notre espace extérieur.
Au lieu de cela, nous alternons des pots avec des plantes hautes et basses. Cela crée un sentiment de profondeur. Il n'est pas nécessaire de mettre un Baobab avec un Bonsaï à côté. Un érable rouge du Japon ou un Photinia commun, un Laurocerasus ou un Eleagnus ou même un laurier-rose, peuvent être alternés sur une même ligne ou sur deux lignes parallèles (clairement dans ce cas les plantes hautes à l'arrière et les plantes basses à l'avant, comme dans une photo de groupe) avec des pots contenant des Rosmarinus Prostratus, Erika, Lonicera ou toute variété de plantes naines ou même des fleurs, pourquoi pas.
Des murs verticaux avec des arrangements de plantes ou des supports fixés au mur peuvent remplir votre terrasse de verdure sans l'encombrer.
Si la terrasse est soumise à des conditions extrêmes, comme des températures très chaudes en été et très froides en hiver, nous pouvons soit remplacer les plantes de façon saisonnière, soit jouer avec des "jokers" classiques comme le Sedum palmeri, qui a tendance à devenir rougeâtre en été chaud et en hiver glacial, ajoutant encore plus de couleur à notre mur, ou le Delosperma, qui avec ses différentes variétés peut vraiment créer quelque chose d'intéressant sur notre mur.
Les plantes de haies (Photinia, Faux Jasmin, Elagnus) sont vendues dans les pépinières en pots, attachées à une structure en aluminium qui les propose déjà comme brise-vue. Elles sont assez chères, mais après les avoir installées sur un balcon en plein centre ville, ici au Havre, je dois dire qu'elles font bonne impression. Le balcon était peut-être équipé de garde-corps, j'ai donc pu les attacher, ce qui est un peu plus compliqué sur la terrasse où il y a souvent des murs ou du verre. Mais vous pouvez toujours inventer quelque chose.
Dernier conseil : utilisez les garde-corps avec des jardinières qui doivent ABSOLUMENT être fixées pour éviter qu'elles ne tombent en cas de mauvais temps.
Si nécessaire, il existe sur le marché des comptoirs qui peuvent être accrochés et fixés aux rambardes, et avec des banquettes hautes, nous aurons toujours une petite table à utiliser.
AH! Si vous le souhaitez, vous pouvez attacher un parasol de plage à la balustrade à l'endroit où vous voulez profiter plus longtemps de l'extérieur.
Ce qu'il y a de bien avec les pelouses, c'est que si vous faites une erreur, vous pouvez toujours la réparer !
Nous constatons souvent l'apparition de mousse sur nos pelouses.
Elle commence lentement à s'étendre jusqu'à recouvrir toute la surface de notre pelouse.
Elle peut même être agréable à l'œil ; après tout, elle ne grandit pas en hauteur et ne nécessite pas d'entretien.
Mais lorsque nous arrivons aux mois chauds, elle se dessèche, devient brune ou jaune, et notre pelouse devient un souvenir, avec des morceaux de mousse qui se détachent en abondance.
Pour ramasser quelques feuilles, nous nous retrouvons avec des montagnes de mousse à éliminer et des portions entières de pelouse vides avec un sol nu !
Que faire ?
Le secret réside dans la combinaison d'un engrais azoté pour gazon, d'un herbicide en grain pour la mousse et d'un ratissage robuste et régulier de la pelouse.
Sans oublier une coupe d'herbe qui ne descend jamais en dessous de 8 cm .
Un autre très bon conseil est de choisir des mélanges rustiques contre le piétinement.
Si vous vous trompez de mélange, en optant pour une pelouse ornementale, vous ne pourrez observer votre pelouse que de loin !
Absolument, le conseil que je vous donnerais est d'éviter de reconstruire la pelouse à partir de zéro.
Cela coûte beaucoup d'argent et au bout de quelques mois, si la pelouse n'est pas entretenue correctement et régulièrement aura exactement le même aspect qu'avant, avec des herbes hautes, de la mousse et des trous.
Je sais qu'au moins une fois dans la vie d'un propriétaire de jardin, il lui passe par la tête une pensée qui ressemble plus ou moins à ceci : "de toute façon, je peux le couper moi-même, ce n'est pas si difficile".
N'est-ce pas ?
Dans ce cas, examinons quelques petits mais importants aspects pratiques.
Permettez-moi de vous donner quelques conseils à ce sujet, car je taille des haies pratiquement tous les jours depuis des années :
1) comme vous pouvez le voir sur la première photo, après avoir coupé, même si ce n'est qu'une légère taille, je les ai toutes rassemblées en petits tas et je me dépêche de les ramasser pour finalement balayer le trottoir public.
Et ce, pour deux raisons. La première est que, s'agissant d'une chaussée publique, tout le monde peut y marcher et je serai responsable de toute blessure subie par une personne qui y marcherait par inadvertance et glisserait.
Ça peut arriver, crois-moi.
Et d'autre part parce que devant couper la haie en hauteur après avoir taillé les côtés, je pourrai plus facilement travailler sur une surface lisse et propre pour placer une échelle ou un échafaudage.
2) comme vous pouvez le voir sur la deuxième photo, je taille les coupes assez grossières du taille-haie, avec des ciseaux de jardinage, préalablement stérilisés.
En effet, les coupes précises et nettes tendent à se refermer plus rapidement, avec moins de risque de maladie pour la plante. N'oublions pas que c'est encore une blessure que nous infligeons à nos plantes bien-aimées.
3) Un conseil mineur mais toujours valable, sur la première photo je travaille avec un taille-haie à double batterie, pas de câbles encombrants et le silence pour le voisinage et aussi pour mes oreilles.
Votre relation avec vos voisins est comme une petite plante, elle a besoin d'être entretenue au fil du temps pour pouvoir pousser de manière saine et productive.
S'occuper des plantes du jardin, arroser celles du balcon ou cueillir les fruits de l'arbre sont des gestes simples qui sont pourtant bons pour l'humeur et peuvent être une véritable cure d'âme.
Un peu moins, cependant, pour notre dos.
Il peut arriver que nous nous détendions tellement que nous ne prêtons pas attention aux efforts fournis pour soulever les pots, manipuler la terre ou utiliser les autres outils spécifiques à l'entretien du jardin, avec le risque de nous retrouver non seulement fatigués mais aussi douloureux.
Souvent, lorsqu'on travaille dans le jardin, on adopte des positions particulières, que l'on conserve longtemps : accroupi sur ses jambes, ou debout avec les bras en l'air et presque toujours penché en avant avec le tronc.
Dans cette situation, le bas du dos est le plus sollicité, les muscles de la région lombaire restent longtemps sous tension et s'enflamment.
C'est pourquoi, sans les précautions nécessaires, on peut ressentir une douleur légère ou même intense.
Dans tous les cas, ce serait une très mauvaise façon de s'adonner à un passe-temps.
Il est également très important de plier les genoux lorsque vous ramassez des objets sur le sol et pas seulement lorsque vous soulevez quelque chose de lourd.
Comme l'a fait remarquer Alf Nachemson, un orthopédiste de renom, soulever un kilo en se penchant en avant et en tournant le torse sur le côté équivaut à en soulever deux ou trois.
Bien entendu, la possibilité de se retrouver le lendemain d'un travail de jardinage avec un dos, des jambes et des bras endoloris varie selon l'âge et la condition physique de chacun.
Si, en revanche, la douleur ne disparaît pas au bout d'un ou deux jours, il se peut que vous ayez surchargé une articulation ou la colonne vertébrale.
Dans ce cas, consultez votre médecin afin de trouver la thérapie adéquate pour vous remettre en forme.
Ou même votre kinésithérapeute pour vous aider à réaliser une série d'exercices visant à résoudre votre problème physique.
ET LES CHAMPIGNONS SUR LES ARBRES ?
Si les champignons sont quelque chose de très positif sur le sol et dans les sous-bois, sur les arbres ils sont toujours un signal d'alarme car ils contribuent à la décomposition du bois et la structure même de l'arbre (mort ou vivant) risque d'être compromise.
L'apparition de champignons est due à des coupes trop importantes ou à des branches cassées par des vents violents.
Le conseil par excellence est d'éviter les coupes excessives et, comme toujours, de désinfecter les lames avant toute taille et de tailler immédiatement les branches qui se cassent d'elles-mêmes avec des coupes nettes et précises.
Une fois qu'une série de champignons s'est installée sur l'arbre, cette partie est irrécupérable.
Il est donc important d'anticiper et de prévenir cette éventuelle situation.
⚠️ Une plante dangereuse ! ⚠️
On entend souvent toutes sortes de choses sur les plantes toxiques dans le jardin.
Parfois fausses et quelque peu exagérées.
Mais cette fois-ci, le danger est sous-estimé.
La Berce du Caucase a été introduite en Europe à des fins ornementales et s'est immédiatement retrouvée en tête des plantes les plus dangereuses.
Vous pouvez la rencontrer lors de promenades le long des rivières ou dans les champs, et surtout elle peut pousser dans votre jardin.
La Berce du Caucase provoque une cécité au contact des yeux, qui peut être temporaire ou pérenne.
Alors, ne tondez surtout pas ! En aucun cas.
Au contact de la peau, elle provoque des cloques et des brûlures et laisse des cicatrices profondes.
Dans tous les pays, les autorités font de leur mieux pour les éliminer, mais dans votre propre jardin, c'est vous qui êtes maître de la situation !
Quoi faire donc ?
1) j'identifie la plante potentiellement dangereuse
2) j'éloigne les personnes et les chiens et j'évite d'entrer en contact avec elle
3) je vérifie sur internet si elle correspond aux photos du Berce caucasien
4) si je constate des similitudes, je préviens immédiatement les pompiers ou la police
5) si quelqu'un a été en contact avec le Berce caucasien, j'en préviens les services de santé ou les pompiers pour que les secours puissent immédiatement appliquer les soins nécessaires
Ils sont actifs dans le monde entier depuis des millions d'années
et creusent d'interminables tunnels autour des continents.
Leur nom est une insulte pour les humains et leur estime est faible, mais ils ne sont absents que dans les zones désertiques sèches et dans les zones gelées.
Cela signifie-t-il quelque chose ?
Aristote les appelait "les entrailles de la terre", ils étaient sacrés pour Cléopâtre et Darwin leur a consacré un essai entier en raison de l'importance qu'il leur accordait pour la fertilité des sols.
La nouvelle frontière de l'agriculture durable les considère comme si importants qu'ils ont retrouvé leur statut sacré dans l'Égypte ancienne !
Mais qui sont-ils vraiment et que font-ils pour être si importants, ces petites bêtes à l'allure ridicule ?
Les vers de terre vivent dans la couche supérieure du sol et creusent d'interminables tunnels pouvant atteindre plus de deux mètres de profondeur, dans lesquels ils entraînent les débris organiques de la surface pour s'en nourrir.
En fait, les vers de terre incorporent les végétaux morts dans le sol, produisent de l'humus et assurent une structure optimale de celui-ci.
Les tunnels qu'ils creusent continuellement sont permanents et sont très importants car ils favorisent le mouvement de l'eau dans le sou-sol.
Ils augmentent également l'aération de la terre et facilitent la croissance des racines des plantes.
Ces tunnels peuvent rester intacts pendant des années, même en l'absence d'un ver de terre résident.
C'est pourquoi il n'est pas nécessaire de labourer et de retourner le sol.
Les vers de terre ne possèdent pas de mécanisme d'autorégulation de la température corporelle, c'est pourquoi ils sont particulièrement actifs au printemps et à l'automne, tandis que pendant les périodes de sécheresse en été et de gel en hiver, ils se retirent profondément dans le sol.
Ils n'ont pas d'ouïe, d'odorat ni même de vue.
En revanche, ils disposent d'autres sens que les nôtres:
1) Grâce à des cellules photoréceptrices situées aux deux extrémités, ils sont capables de distinguer l'obscurité de la lumière.
2) Un sens tactile et gravitationnel leur permet de s'orienter dans le système de tunnels.
3) Grâce à leur sens de la pression, ils perçoivent les vibrations, ce qui leur permet de se sauver à temps à l'approche d'un prédateur.
En créant constamment un excellent engrais, les vers de terre contribuent de manière substantielle à l'apport en nutriments des plantes.
De nombreux animaux se nourrissent naturellement de vers de terre, qui sont un maillon actif de la chaîne alimentaire, mais de mauvaises pratiques agricoles et de gestion des terres menacent leur existence.
La première et la plus grave est sans aucun doute la surexploitation.
En effet, les vers de terre, même si cela peut paraître étrange, interagissent en permanence avec la surface dont ils dépendent et qui dépend d'eux.
Le second est le labourage.
Les machines lourdes compactent le sol et empêchent les vers de terre de creuser des galeries, tandis qu'en labourant le sol, le ver de terre est soit tué, soit ramené à la surface où il meurt de l'exposition au soleil (il a besoin de beaucoup d'humidité) ou est mangé par les oiseaux en grand nombre.
Une fertilisation excessive et des produits phytosanitaires peuvent également nuire au ver de terre.
Les vers de terre sont également très fragiles : s'ils ont trop d'eau, ils suffoquent par manque d'oxygène et doivent donc remonter à la surface, tandis que s'ils n'ont pas assez d'humidité, ils meurent en se desséchant.
Il est vraiment un allié important et il faut le laisser tranquille.
C'est un grand travailleur, infatigable et cela se voit, là où il manque en effet, c'est qu'il y a des problèmes !
Nous ne pourrons jamais remercier le ver de terre pour ce qu'il fait, mais nous pouvons le laisser travailler en paix.
Aussi parce qu'il travaille pour nous !
Une fois, nous étions face à un petit espace extérieur, devant l'entrée de la maison, qui se prolongeait par un petit parking.
Nous voulions offrir au client une zone toujours propre, sans entretien de pelouse et facile à gérer.
Le mobilier en fer, peint en blanc, choisi par le propriétaire, a confirmé son désir de propreté et de légèreté.
Les Lauriers-roses taillés avec des branches basses cachent le regard des passants, permettant une grande agilité, tant pour la salle à manger que pour le portail d'entrée, qui s'ouvre et se ferme facilement.
Ce beau vert émeraude, dépourvu de fleurs à l'approche de l'hiver, se déplace, « ébouriffé », et nous transmet la paix et le calme.
Le grenadier dans le coin est entièrement jaune et forme un contraste incroyable et splendide avec le vert profond des Lauriers-roses.
Il perdra toutes ses feuilles en quelques semaines et un souffleur suffira à les faire disparaître.
Au printemps, il sera rempli de feuillage vert et de fleurs rouges, tandis que les Lauriersroses à fleurs blanches accentueront encore plus le contraste.
Pour la pergola couvrant le parking, il y a un Faux jasmin (Trachelospermum jasminoides) qui a pris une couleur de feuille rougeâtre au début, alors qu'au milieu il est resté vert.
Il contraste magnifiquement avec les vignes, qui sont maintenant complètement jaunes.
Nous contiendrons le Faux jasmin plus tard, après sa splendide floraison blanche.
Les vignes perdront complètement leurs feuilles, il est donc important de les ramasser maintenant pour éviter qu'elles ne collent au dallage sous la pluie et le tachent un peu.
Une taille légère des vignes sera effectuée plus tard, après l'hiver.
L'Euphorbia characias est une plante ornementale que l'on trouve souvent dans les jardins publics, en raison de son port élégant, de sa floraison distinctive et de son aspect très décoratif.
En me promenant dans la délicieuse vieille ville de Caen, je l'ai rencontrée plusieurs fois et je me suis dit que beaucoup d'entre vous ne la connaissaient probablement pas.
Alors, parlons-en. Sa période de floraison commence au début du printemps et se poursuit en été.
Ses fleurs n'ont pas de pétales et sont enveloppées d'une spirale cylindrique vert jaunâtre, à l'aspect exotique.
Elles sont parfaites si vous voulez créer un contraste de couleurs dans vos parterres de fleurs.
Les Euphorbes n'ont absolument pas besoin d'un sol riche.
Elles poussent parfaitement bien dans un sol pauvre, à condition d'avoir un sol léger et drainé.
Elles craignent également le gel et les températures inférieures à zéro.
Donc pas d'ombre, des hivers doux et pas d'engorgement, OK ?
Un aspect positif est que l'Euphorbe n'est généralement pas affectée par les parasites ou les maladies typiques du jardin.
C'est aussi une plante relativement facile à entretenir.
Elle nécessite certains soins pour s'établir au départ, mais lorsqu'elle parvient à former un bon système de racines, elle est déjà adaptée à l'environnement.
Il est plus facile pour elle de mourir à cause de l'arrosage que par son oubli.
Pour l'entretenir, il suffit qu'elle soit plantée dans des champs ensoleillés et ne reste pas longtemps humide.
Elle peut parfaitement tolérer le manque d'eau pendant quelques jours, mais pas sur de trop longues périodes.
En été, avec la chaleur et les faibles précipitations, il faudra probablement l'arroser au moins une fois par semaine pour la maintenir en bonne santé.
En ce qui concerne la taille, il faut d'abord se rappeler que toutes les plantes de ce genre contiennent une sauge épaisse et laiteuse qui est souvent irritante pour la peau et les yeux.
Il est donc préférable de porter des gants et des lunettes de protection lors de leur manipulation. Lorsque les fleurs se fanent, il suffit de les enlever avec une paire de ciseaux de jardin.
Une petite curiosité : si vous coupez une branche de la plante et que vous l'enterrez, vous obtiendrez une nouvelle plante.
Mais ne vous précipitez pas pour couper les plantes dans les massifs de fleurs publics.
Si vous avez du soleil dans votre jardin et qu'il n'a pas neigé depuis quelques années, c'est peut-être la plante qu'il vous faut !
Le Photinia est originaire d'Asie, notamment de Chine et du Japon.
Il est caractérisé par un tronc fin et régulier à l'écorce brune, le houppier.
S'il est laissé à l'état sauvage, il prend une forme arrondie et peut atteindre une hauteur de 4 à 5 m.
Cela donne à la plante un aspect très décoratif, contribuant à la vivacité du jardin, et en a fait l'une des plus utilisées pour la construction de haies.
Il existe de nombreuses variétés, avec des feuilles aux couleurs particulièrement vives ; la plus populaire est certainement Photinia x fraseri 'Red Robin'.
Ces arbustes sont largement utilisés dans les haies, mais conviennent également comme spécimens individuels ou dans une bordure mixte.
Ils doivent être plantés dans un endroit ensoleillé ou semi-ombragé et ne craignent ni le froid ni la chaleur.
C'est la raison pour laquelle ils sont si populaires et conviennent parfaitement à l'aménagement urbain, car ils ne sont pas endommagés par la poussière ou la pollution.
Si vous les achetez pour vos jardins ou vos balcons, il est bon de rappeler que le Photinia est une plante qui ne nécessite que quelques soins lors de la plantation.
Dans ce cas (en fonction également du climat et des précipitations), il est préférable d'arroser au moins deux fois par semaine.
Les plantes qui sont en place depuis des années peuvent se contenter de la pluie, mais il faut arroser en cas de sécheresse prolongée.
Attention à la stagnation de l'eau.
Il est préférable de cultiver les Photinias dans un sol bien drainé ou d'ajouter du sable de rivière (pas du sable de mer, attention) à la terre du jardin pour améliorer l'écoulement de l'eau.
Cependant les Photinias sont des plantes peu exigeantes et s'adaptent à presque tous les types de sols.
En ce qui concerne l'engorgement, un arrosage excessif ou un sol peu perméable peuvent également entraîner la pourriture des racines.
Attention, donc, si vous avez un sol très lourd, où l'eau a tendance à avoir du mal à être absorbée par le sol.
Une fois que notre Photinia aura pleinement pris racine, il ne sera nécessaire d'intervenir qu'en cas de longue période de sécheresse, en particulier si les feuilles s'affaissent et ne pointent plus vers le haut : c'est un signe évident de manque d'eau.
En dehors de la fertilisation de base au moment de la plantation, nous ne devons le faire qu'une fois, à la fin de l'hiver.
L'idéal est un engrais granulaire à libération lente pour les plantes vertes.
Un peu d'engrais à la base de la plante est également bon, mais ne frappez pas les racines trop fort lorsque vous binez.
C'est également une plante peu exigeante en termes d'exposition.
Elle a tendance à aimer le plein soleil.
Ce n'est que lorsque les températures estivales deviennent très élevées qu'une exposition plus ombragée est conseillée.
D'une manière générale, on peut toutefois dire que la seule chose à éviter à tout prix est une position trop ombragée ; c'est une plante qui a besoin de lumière.
Il n'y a pas non plus de meilleur moment pour la tailler.
L'élagage doit être effectué lorsque cela est nécessaire.
Le Photinia est utilisé presque exclusivement à des fins ornementales, la taille doit donc être envisagée en fonction des exigences du jardin dans lequel il se trouve.
Le seul inconvénient est sa toxicité.
Les feuilles contiennent de l'acide cyanhydrique, qui est très toxique.
Il faut donc être très prudents avec les enfants et les jeunes chiens.
Pour résumer : 1) Résistant au froid et à la chaleur ; 2) Coloré ; 3) Hauteur moyenne ; 4) Résistant à la pollution ; 5) Peu infesté par les insectes et les parasites ; 6) Facile à tailler.
Les clés du succès de cette plante sont ses caractéristiques naturelles, qui la rendent parfaite pour presque tous types de jardins.
Nos clients nous demandent souvent de tailler les Lauriers-roses de leurs maisons de vacances et de les rendre beaux, mais fonctionnels.
Les invités sont gênés par les branches longues et basses, tandis que les propriétaires se plaignent que la plante « vole » trop d'espace, car elle peut en fait atteindre 4 à 5 m de largeur.
Nous opérons donc en supprimant complètement toutes les branches, jusqu'à une hauteur d'environ 1,70 m, de sorte que vous puissiez vous promener autoursans vous heurter à ses branches.
Nous allégeons les branches les plus lourdes qui se courbent vers le bas en enlevant deux des trois extrémités fleuries en lesquelles les branches de Laurier-rose sont toujours divisées.
La branche devient immédiatement plus légère et s'élève beaucoup.
Cela crée l'effet « bouquet » ou « parapluie ouvert ».
De cette manière, nous veillons à ce que les invités, même ceux qui se trouvent au premier étage de la maison, puissent profiter de l'énorme floraison.
En résumé, quels avantages avons-nous apportés à notre client ?
1) La récupération de l'espace et la possibilité, par exemple, de garer les vélos à proximité des plantes.
2) Une floraison importante et abondante, visible depuis les terrasses, l'environnement est complètement revitalisé par des couleurs vibrantes et nous ne proposerons pas les classiques branches nues coupées en deux qui caractérisent souvent la taille de mauvaise qualité des Lauriers-roses.
3) Gestion facile de la saleté sous les plantes (déchets emportés par le vent, feuilles et fleurs séchées).
4) L'ombre : puisque la couronne de la plante est si grande, nous pouvons bénéficier de 4 à 5 m de place de parking ou de pelouse ombragée. Sur la photo, par exemple, les personnes accueillies dans notre établissement touristique n'auront pas à faire face à des vélos incandescents aux heures les plus chaudes d'un soleil torride, mais pourront toujours profiter de la fraîcheur.
5) Même en cas de vent léger, nous aurons un son agréable de branches et de feuilles se balançant dans le vent. En imaginant une fois de plus notre invité assis sur son balcon, les effets visuels et auditifs sont garantis, ainsi qu’un environnement de relaxation et de calme.
6) Une vie végétale plus longue et moins de maladies : nous évitons les traumatismes importants causés par une taille excessive, qui ont presque inévitablement des conséquences, telles que des infections et des maladies pour la plante.
7) Dans le cas de plantes proches de la frontière avec les voisins, cela pose moins de problèmes. Les voisins ne verront les branches pénétrer dans leur propriété qu'à partir d'une hauteur de 1,70 m. Ils bénéficieront donc de tous les avantages que nous avons énumérés sans inconvénient majeur, juste quelques petites fleurs qui tombent tout au plus.
8) Élagage facile les années suivantes : la plante produira à nouveau de petites branches basses que nous pourrons facilement enlever en automne,sans conséquences majeures pour la plante.
Vos haies sont la première chose que vous voyez lorsque vous quittez la maison le matin et la première chose que vous voyez lorsque vous rentrez chez vous.
Pourtant, elles sont souvent laissées entre des mains inexpertes.
Les conséquences sont souvent la maladie et plus tard la mort de la plante.
Les mêmes personnes qui se réjouissent aujourd'hui du faible prix de la taille des haies seront désespérées demain.
En bref, pour éviter un petit problème, vous en avez rencontré un gros.
Et vous l'avez choisi avec beaucoup de soin aussi !
Les coûts d'élagage d'aujourd'hui sont un investissement dans votre vie privée de demain.
Une entreprise qui traite la taille de votre haie de manière superficielle risque de la laisser mourir et, dans quelques années, vous vous retrouverez avec un mur de végétation marron et sec qui sera alors irrécupérable.
A ce stade, il y a deux solutions :
1) tout démolir et tout refaire à dix fois le coût.
2) Gardez la haie au sec et mettez de côté le désir d'avoir un beau jardin.
Votre haie est la seule chose qui vous sépare des regards indiscrets.
Il s'agit d'un véritable investissement à moyen et long terme.
Il existe un dicton : " Celui qui paie tout de suite, ne pleure qu'une fois " 😉.
Le taille-haie télescopique est certainement beaucoup plus avantageux que le taille-haie classique.
Bien qu'il soit initialement plus volumineux et plus difficile à manœuvrer, il me permet en fait de varier la coupe et d'effectuer différents types de taille sans me déplacer.
C'est un énorme avantage pour les tailleurs de haies, car souvent la stabilité est la position correcte de nos pieds est la base pour éviter les blessures.
Une fois que mes pieds sont correctement fixés, je peux me déplacer comme un pivot et couper n'importe quoi à presque n'importe quelle hauteur.
Avez-vous déjà pensé au nombre de beaux souvenirs que vous avez vécus dans votre jardin ?
Combien d'événements s'y sont déroulés ?
Pas à pas, moment après moment.
Seul à contempler le silence, une tasse de thé chaude à la main en automne, ou en compagnie de vos proches lors de déjeuners et de fêtes en été.
Combien de fois l'avez-vous observé depuis vos fenêtres alors qu'il pleuvait, dans la chaleur de vos maisons, en profitant des bienfaits de sa végétation sur votre cerveau ?
Cette sensation de bien-être et de détente ...
Le jardin est ce petit lien avec la nature, ce grand ami qui est toujours avec vous, une partie importante de votre maison, toujours prête à accueillir vos proches.
Soignez votre jardin pour qu'il vous rende joie et bonheur, en accueillant vos plus beaux souvenirs.
En fin de compte, un jardin bien entretenu prendra soin de vous.
Cette magnifique plante est souvent utilisée dans les massifs des jardins publics et constitue également une excellente solution pour nos jardins privés.
Il couvre un grand espace et est vraiment remarquable sur le plan ornemental, parvenant à créer une ambiance exotique.
Ses longues feuilles peuvent être rose foncé, rouges ou même vertes et jaunes. Ils peuvent facilement dépasser 50 cm.
Inutile de dire que le Phormium a rapidement envahi les pépinières et même dans les petits jardins, il a commencé à apparaître de plus en plus souvent.
Cette plante pittoresque tolère très bien les vents chargés de sel, aime le plein soleil et n'a pas besoin d'être taillée, si ce n'est qu'un nettoyage des feuilles sèches.
Elle peut être plantée isolée ou dans une rocaille.
Le seul inconvénient est qu'il craint le gel excessif.
À environ -8 degrés sous le point de congélation, nous risquons de le voir mourir.
Assez rare pour la région, mais à prendre en considération.
Aux premiers rayons de soleil, nous sommes souvent tentés par la classique plante de basilic en pot, mais après quelques jours, la plante de basilic (à prix réduit du supermarché) commence à montrer des signes de détresse et finit par mourir.
Qu'avons-nous fait de mal ?
1) Le basilic a besoin de beaucoup de lumière et, en été, cette plante pousse sans effort dans le jardin ou sur le balcon. Attention à la lumière directe du soleil sur les pots en plastique. Le terrain s'assèche immédiatement et, lorsque vous rentrez chez vous après le travail, vous pouvez trouver la plante déjà sèche ou en grande souffrance.
2) Il est important de garder la plante bien arrosée en permanence. Le meilleur moment de la journée pour l'arrosage est le matin. N'arrosez pas toute la plante, mais arrosez doucement le terrain. Évidemment pas de stagnation, je recommande ! Pas de soucoupe pleine d'eau.
3) Compte tenu de l'arrosage fréquent, vous pouvez aider en achetant un engrais organique avec lequel le terrain retrouvera toutes ses propriétés nutritionnelles.
4) Si possible, à l'abri des courants d'air !
5) En hiver, il est essentiel de déplacer la plante à l'intérieur, où la température est maintenue à environ 20-25 °C. Si vous ne le faites pas, adieu le basilic.
6) N'oubliez pas de couper les fleurs de basilic : des bouquets de fleurs poussent périodiquement à l'extrémité des branches, ce qui, si on ne les enlève pas, rend le basilic impropre à la cuisine. Le but de cette technique n'est passeulement de produire un nouveau feuillage, mais aussi de donner à la plante une certaine forme, plus large que longue. Le basilic a tendance à être plus long que large, donc si vous aimez les buissons larges, vous devez tailler la plante en coupant les branches les plus hautes. En faisant cela, la plante formera de nouvelles pousses qui se développeront plutôt horizontalement.
7) Au moment de la récolte du basilic, il est tentant d'arracher les feuilles les plus grandes et les plus basses. Ainsi ceux qui sont au sommet auront plus de temps pour se développer, non ? Cela ne fonctionne pas comme ça : pour ne pas gâcher le basilic, il faut toujours cueillir les touffes de feuilles au sommet des branches, pour la même raison que l'élagage.
8) Il n'est pas bon d'arracher les feuilles avec des coups secs ! Essayez toujours d'utiliser des ciseaux bien aiguisés, afin de faire une coupe nette et de ne pas endommager la plante.
La nouvelle tendance des jardins comestibles se développe de jour en jour, elle est en effet de plus en plus appréciée pour son utilité, mais aussi sur le plan pédagogique, notamment en ville, où il est désormais compliqué de développer un vrai potager qui produit régulièrement.
Une enquête récente a montré que les enfants croient que les légumes et les fruits poussent dans les rayons des supermarchés, tout comme de nombreux citadins croient qu'il existe des oliviers pour les olives noires et d’autres pour les olives vertes.
Certains essaient même de manger des olives directement de l'arbre, pour découvrir qu'elles ont un goût affreux.
Ne vous inquiétez pas, si cela vous est arrivé, ce n'est pas un problème.
Cela peut arriver.
D'où le succès des jardins alimentaires.
Nous pourrions, par exemple, placer une plante fruitière au centre, peut-être une petite plante, comme un prunier, un pommier ou un poirier.
Ensuite, nous pouvons planter des arbustes fruitiers, tels que des framboises, des groseilles ou des raisins.
Même les myrtilles, mais n'oubliez pas qu'elles ont besoin d'un sol au pH acide.
Ensuite nous pouvons planter une série de plantes aromatiques comme la sauge, le romarin, le thym, l'origan et d'autres comme le raifort, la rhubarbe et la mélisse.
Tout cela peut être « rempli » avec une variété de plantes potagères : du chou à la laitue, de la blette au persil, des pommes de terre, des tomates, des aubergines, des courgettes, selon nos goûts.
Le paillage est l'un des outils de protection à utiliser pour protéger les plantes contre les facteurs environnementaux défavorables qui pourraient, autrement, affecter le développement normal des cultures. Mais pourquoi l'utilise-t-on ?
Couvrir le sol avec différentes méthodes et matériaux apporte des avantages sans égal.
Plus précisément, le paillage consiste à recouvrir le sol autour des plantes de matériaux qui stoppent la lumière.
Cela empêche les mauvaises herbes de pousser ; c'est le même mécanisme qui se produit dans la nature lorsque les feuilles recouvrent le sol au pied des arbres.
Il peut être réalisé avec des feuilles de tissu ou de plastique, des pierres ou du gravier, etc.
Le plus beau est sans aucun doute le paillage biodégradable, qui est l'une des techniques les plus intéressantes de ces dernières années, grâce également à l'intérêt croissant pour la culture biologique et à un modèle agronomique orienté vers une agriculture et une gestion des espaces verts moins invasive et plus respectueuse de l'environnement.
Le paillis biodégradable n'est rien d'autre qu'un paillis normal fabriqué à partir de matériaux naturels et biodégradables.
La principale raison du paillage est d'empêcher la croissance des mauvaises herbes dans les parterres et les jardins.
Mais le paillage peut également être utilisé pour maintenir le sol humide à proximité de plantes particulièrement exigeantes en eau ou pour garder le substrat frais, ou encore pour empêcher le gel hivernal de pénétrer trop profondément et d'endommager le système racinaire des plantes délicates.
En outre, les jours où le temps est très chaud et sec, la couche de paillis maintient plus longtemps l'humidité dans les couches supérieures du sol, ce qui profite aux plantes et réduit le besoin d'arrosage.
On utilise généralement des matériaux d'aspect attrayant, tels que des morceaux d'écorce de pin, des lapilli, des feuilles sèches et de la paille.
Ce sont des matériaux tout à fait naturels qui se décomposent avec le temps ou sont absorbés par le sol, c'est pourquoi il est conseillé de placer chaque année des matériaux frais sur la couche de paillis, afin que celle-ci reste constante.
Lorsque vous avez un jardin, tôt ou tard, la nécessité d'acheter un ou plusieurs équipements de jardinage se fait sentir.
En général, vous consultez le Web ou vous vous rendez simplement dans un magasin de jardinage physique.
Dans les deux cas, vous êtes confrontés à des marques étranges, souvent inconnues.
Il en existe également différents types : électrique à fil, à essence et enfin à batterie.
Comment distinguer un bon équipement ? Voici donc quelques conseils : commencez toujours par évaluer votre situation spécifique.
Que devez-vous faire et pendant combien de temps ?
Tout d'abord, je vous déconseille les appareils électriques à fil.
Le fil devient un véritable obstacle.
Il faut le récupérer en permanence, il faut le tirer, mais pas trop pour qu'il ne se détache pas et les distances deviennent souvent un problème et on risque même de le couper.
Non recommandé !
Les tondeuses à essence et les taille-haies à mélange d'essence sont les plus populaires.
Vous nous voyez souvent, nous, les jardiniers, utiliser ce type d'équipements.
La question est toujours la même ici : « Que dois-je faire et pendant combien de temps ? »
Le mélange d'essence n'est passi facile à faire pour tout le monde et,si vous vous trompez, l'équipement peut rester bloqué et nécessiter une réparation.
De plus, vous aurez toujours affaire à l'essence. Si vous en versez en travaillant, la puanteur sera sur vous et dans l'environnement où vous vivez, ainsi qu'une grande toxicité du benzopyrène.
Et le bruit ? Si vous ne voulez pas vous disputer avec les voisins ou endommager votre audition, je ne vous recommande pas non plus ce type d'équipements !
Et nous en arrivons enfin au type que je recommande et vers lequel nous nous dirigeons tous en tant que jardiniers professionnels : équipement à batterie rechargeable.
Les batteries sont simplement rechargées à partir de n'importe quelle prise électrique.
Ils se rechargent rapidement, en 20 à 40 minutes.
De nombreux nouveaux modèles fonctionnent également sous la pluie, car ils sont résistants à l'eau (de toute façon, il serait préférable de ne pas travailler dans le jardin sous la pluie).
Ils sont merveilleusement silencieux !
Mes oreilles me remercient depuis que j'ai commencé à les utiliser régulièrement !
Ils ont beaucoup moins de vibrations.
En outre, les appareils à batterie présentent un grand avantage : si, par hasard, l’outil tombe en panne et ne peut être réparé, il est possible d’utiliser les batteries pour un nouveau modèle que vous achèterez ou pour celui que vous avez déjà de la même marque.
Les batteries sont interchangeables, vous pouvez donc utiliser les batteries d'un taille-haie sur un souffleur.
Avec l'arrivée du printemps, nous pouvons enfin profiter de longues journées dans nos espaces extérieurs.
Nos oasis de paix et de tranquillité se transforment souvent en une répétition de situations désagréables.
Nous nous frappons pour tuer un nombre croissant de moustiques ou nous sommes obligés de nous empoisonner avec des sprays insecticides.
Après un certain temps, notre désir de passer du temps à l'extérieur diminue et nous commençons à évaluer si cela en valait la peine.
Soyons honnêtes, le jardinier et les entreprises d'aménagement paysager s'en moquent généralement.
Et vous vous retrouvez avec le même problème à chaque saison...
Venant d'une région lagunaire, nous en savons quelque chose, alors, conseils pratiques :
1) Garder l'herbe basse. Les moustiques se reposent sous les tiges d'herbe. Herbe basse, mais pas trop basse pour ne pas endommager le gazon. Évitez de le faire pousser trop haut et de le couper ensuite excessivement. Entretien et coupe réguliers.
2) Enlevez immédiatement tous les tas de vieilles choses et d'objets dans le jardin, les meubles, les vieux jouets des enfants qui sont maintenant des adolescents, les vieux sacs de terre, les vieux pots, les tas de branches sèches, etc. Il ne doit y avoir aucun endroit où les moustiques peuvent se nicher.
3) Soucoupes vides, pas de stagnation d'eau pour quelque raison que ce soit en tout point du jardin. C'est la règle par excellence.
4) Dans le cas de fontaines ou autres, achetez immédiatement des comprimés larvicides pour les moustiques. Ils durent trois semaines et tuent les larves, mais pas les moustiques adultes. Si vous avez des poissons ou des plantes aquatiques dans la fontaine, cherchez un fournisseur de larvicide biologique pour les moustiques. Ce ne sera pas facile.
5) Haies régulièrement entretenues, comme pour le gazon.
6) Pour comprendre d'où vient le problème, ilsuffit de déplacer d'une main les différentes parties du jardin et de voir si davantage de moustiques s'envolent. Par exemple, si je déplace une haie et que je vois un nuage de moustiques en vol, c'est là qu'ils se cachent, et je peux alors intervenir avec une très petite quantité d'insecticide.
7) Arrosage ciblé et pas le soir. Si vous arrosez le soir, l'eau fraîche de la nuit restera sur l'herbe et sur les surfaces, ce qui encourage les moustiques à pondre leurs œufs.
8) Le soir, placez des lampes qui brûlent lesinsectes et les moustiques au lieu de vous gifler en permanence (si nécessaire, même deux).
9) Une bonne crème solaire sur les parties découvertes de votre corps rendra plus difficile aux moustiques la tâche de se poser sur vous en toute impunité et vous protégera également des rayons du soleil.
10) Après de nombreuses années d'expérience personnelle, je peux dire que les mites et les moustiques se cachent souvent aux mêmes endroits. Ainsi, si vous trouvez un grand nombre de mites, il y a probablement aussi des moustiques à cet endroit.
Un jour de travail ordinaire, il y a quelques années (photo ci-dessous), je me trouvais en train de répandre un herbicide à base de glyphosate dans un grand parking.
On aurait dit qu’il y avait eu un accident nucléaire en me regardant et pourtant, c’étaient et ce sont toujours les directives recommandées pour les professionnels qui manipulent quotidiennement des herbicides et des pesticides.
Imaginez maintenant les délices que vous faites pousser dans votre potager et l'environnement sain que vous créez dans votre jardin en utilisant de tels produits.
Les mauvaises herbes dans le jardin, sur le parking ou dans les cours sont toujours un gros problème.
Comment l'aborder intelligemment ?
Quelles sont les options qui s'offrent à vous ?
Nous utilisons souvent des produits chimiques pour éliminer les mauvaises herbes, mais si nous nous soucions de l'environnement dans lequel nous vivons, nous devrions éviter d'utiliser ces composés qui polluent fortement l'environnement et nuisent aux petits êtres vivants qui survivent dans leur habitat naturel.
En outre, si vous les utilisez, ces produits chimiques risquent de se retrouver dans le soussol et de pénétrer dans les eaux souterraines.
Certaines mauvaises herbes se propagent par les graines.
Ainsi, lorsque vous les coupez pendant la floraison, qui a souvent lieu en été, vous ne faites que propager d'autres graines dans le sol qui prospéreront pendant de nombreuses années.
D'autres mauvaises herbes se propagent par bouturage de racines, ce qui signifie que, lorsque nous les arrachons, nous laissons simplement un petit morceau de racine dans le sol et les mauvaises herbes reviennent pour pousser de manière plus luxuriante que jamais.
Vous pouvez essayer d'enlever les mauvaises herbes après une forte pluie pour que le sol soit beaucoup plus souple.
Mettez une paire de gants pour le désherbage manuel, saisissez la plante à la base et tirezla doucement en l'agitant d'abord vers la droite, puis vers la gauche, pour que la racine se détache complètement.
Il est conseillé, après avoir enlevé les mauvaises herbes, de ne jamais creuser le sol, car il y a des graines dormantes qui pourraient se réveiller.
Si nécessaire, bien que beaucoup plus onéreux, il existe sur le marché des herbicides à base de vinaigre concentré ou d'acide pélargonique.
Ils sont souvent efficaces, même si vous devrez peut-être désherber le même endroit plusieurs fois pour obtenir le résultat souhaité.
Le meilleur conseil est de protéger les voies respiratoires, les yeux et d'éviter tout contact cutané avec ces produits.
Le désherbage à la flamme est également une bonne solution.
Aucune de ces options ne résout le problème de façon permanente.
Après quelques semaines, le désherbage doit être répété.
La flore spontanée que vous voulez éliminer est l'habitat naturel d'innombrables petits animaux qui sont utiles à la nature et aux cultures.
Ils sont le refuge de tous ces insectes qui se nourrissent d'autres insectes similaires, nuisibles au jardin et au potager.
Donc, si vous n’êtes pas trop gênés par les mauvaises herbes, vous pouvez les laisser.
Extrêmement utiles pour masquer les murs, couvrir les panneaux et former des toits de feuilles et de fleurs sur la pergola, les plantes grimpantes offrent la possibilité de résoudre des problèmes pratiques, tels que la création d'écrans verticaux qui assurent l'intimité et les zones d'ombre.
Elles enrichissent les petits jardins où les arbres ne peuvent pas être cultivés avec du feuillage et beaucoup ont de belles fleurs parfumées.
Si elles sont trop hautes, elles peuvent être cultivées horizontalement sur de grands murs.
Ce qui caractérise les plantes grimpantes, c'est leur tendance à pousser vers le haut.
Elles le font pour éviter la concurrence des autres plantes et pour s'élever au-dessus du sol, qui est souvent ombragé par d'autres plantes.
Elles peuvent être utilisées dans le jardin à des fins diverses : couvrir des éléments, cacher des murs inesthétiques, donner de la verticalité et créer des fonds verts ou colorés.
Elles s'accrochent aux murs et aux supports grâce à de petites ventouses et n'ont donc pas besoin de supports. Les exemples les plus classiques sont le lierre et la vigne canadienne ou américaine.
Ce sont les plantes grimpantes les plus faciles à entretenir et elles ne nécessitent aucun soin particulier autre que la taille.
Les autres plantes grimpantes sont le bougainvillier, le jasmin à feuilles persistantes, la Bignonia et la glycine.
Tout d'abord, si vous voulez obtenir de bons résultats dans le temps, vous devez choisir le grimpeur qui vous convient.
Vous devez prendre en considération le fait qu'il sera en terre ou en pot, le support dont vous disposez, le résultat que vous voulez obtenir (seulement des feuilles ou aussi des fleurs, quelle couverture il lui faut, à feuilles caduques ou persistantes) et l'exposition que vous pourrez lui offrir.
Ce n'est qu'en évaluant tous ces facteurs à l'avance que vous obtiendrez des résultats satisfaisants sans avoir besoin d'un entretien constant ni subir un excès de parasites ou diverses maladies.
Qui a dit qu'il fallait un champ ou une parcelle de terre pour cultiver ses légumes ?
Votre balcon s’y prête probablement bien, mais d'une manière différente.
Il y a moins d'espace sur un balcon, et quand c’est le cas, il faut être bien organisés.
Les plantes doivent être disposées à différentes hauteurs, notamment parce qu'elles risquent de faire de l'ombre aux autres plantes et de les endommager.
Il existe sur le marché des structures spéciales pour les pots qui vous permettront de créer des terrasses.
Vous pouvez également acheter des étagères ou utiliser des supports pour créer des pentes.
Lorsqu'elles sont cultivées sur une terrasse, les plantes ne bénéficient pas de la même protection que celles cultivées en pleine terre.
La plante elle-même et ses racines sont de ce fait plus exposées et ont tendance à être plus faibles.
Il est donc important de prêter une attention particulière à la température et, surtout, aux changements climatiques.
Utilisez une double couche de paillis d'écorce de pin pour isoler le sol.
Ne faites pas pousser de plantes ni de légumes dans une terre de jardin classique, car même si les plantes naissent, elles ne dureront pas longtemps.
Utilisez un sol spécialement conçu pour les jardins potagers.
Une plante qui n'est pas bien nourrie aura des feuilles et des tiges sèches et déshydratées, tandis qu'une plante trop arrosée aura tendance à pourrir.
Il est toujours préférable de ne pas avoir assez d'eau que trop, car on peut toujours en ajouter un peu et comprendre quand la plante atteint son bien-être, sinon il n'y a aucun moyen d'éliminer l'excès d'eau et les moisissures entraînent très souvent la mort de la plante ou la destruction de la récolte.
Évitez tout engrais ou produit chimique et, si vous avez peur des nuisibles, essayez d’en prévenir l’arrivée, mais de manière naturelle.
En utilisant des auvents et des brise-vent, vous éviterez à la fois la pollution et les insectes.
Pour conserver l'aspect extérieur de la terrasse, il suffit d’y mettre des plantes fleuries et de réserver l'espace intérieur, non visible de l'extérieur, aux légumes et aux fruits en pot.
En ce qui concerne l'arrosage, il ne doit jamais être trop abondant ni fait par aspersion.
Il est conseillé d'arroser directement sur le sol et plutôt sur les bords que directement sur la tige du légume.
L'eau s'écoulera d'elle-même, atteignant la plante sans provoquer le changement de température, qui serait créé par un arrosage direct sur les racines.
Pendant la période où la plante commence à produire, il est préférable d'arroser tous les soirs.
Après le coucher du soleil, les légumes sont soumis à moins de stress et ont toute la nuit pour absorber l'eau de la meilleure façon possible.
Avec le soleil, l'eau s'évapore immédiatement.
Même si vous êtes la personne la plus patiente, la plus optimiste et la plus amoureuse des chiens, vous pouvez commencer à douter du fait qu'il soit possible d'avoir un chien et un jardin.
La meilleure façon d'adapter un jardin aux besoins de votre toutou est de créer des limites qui lui font comprendre quels sont les espaces qui lui sont dédiés.
Un espace 100 % adapté au chien, où il peut trouver des jeux, une niche et, éventuellement aussi, de l'eau et de la nourriture.
Commencez par séparer la zone réservée au chien du reste du jardin.
La séparation des deux zones l’aidera grandement à comprendre ce qu'il peut faire et où.
Il faut lui apprendre à faire ses besoins dans un endroit qui lui est réservé, en identifiant un coin du jardin qui peut être facilement nettoyé.
Par exemple, créez une zone avec du gravier grossier mélangé à du paillis, où il sera facile de ramasser les excréments.
Cette zone doit être placée loin de la niche, carle chien a tendance à se salir loin de l'endroit où il mange et dort.
Si, en revanche, il a toujours tendance à uriner contre des plantes spécifiques, dans un parterre de fleurs, par exemple, une autre solution consiste à placer de grosses pierres qui peuvent être facilement lavées devant le groupe de plantes.
Le chien ne pourra pas entrer dans l'espace vert et sera obligé de rester sur les bords.
S’il a l'habitude de ronger les plantes et les meubles, vous pouvez lui fournir un jouet pour qu'il évite de le faire.
Faites attention aux plantes de type Rhododendron, Laurier-rose et If : ils sont toxiques.
Si votre chien aime beaucoup creuser, vous pouvez aménager un bac à sable dans un endroit séparé, où vous pourrez l'encourager à creuser librement.
Un conseil utile : des promenades, des promenades et encore des promenades. Un chien seul dans le jardin peut souffrir beaucoup.
Il ne doit pas se sentir isolé et doit toujours être guidé par son compagnon humain.
Le refuge : il est important que le chien ait à la fois une partie ensoleillée et une partie ombragée, afin qu'il puisse trouver un endroit confortable aussi bien lorsqu'il fait froid que lorsqu'il fait chaud.
Il est très utile de disposer d'une zone d'abri en cas de pluie, car tous les chiens n'aiment pas être mouillés.
Tous, cependant, aiment avoir une tanière fraîche, à l'abri des regards indiscrets, en plus du chenil classique.
Vous pouvez, par exemple, créer cet espace à l'aide de plantes au feuillage prostré que vous laisserez pousser de manière à créer une parcelle épaisse et bien abritée.
Attention à l'utilisation d'herbicides, de pesticides et d'engrais chimiques et évitez de laisser votre chien sortir dans le jardin pendant au moins un jour après le traitement.
Outre le fait que ce ne serait pas bon pour votre santé non plus, essayez de les éviter en privilégiant des produits naturels, les mêmes que ceux utilisés dans l'agriculture biologique.
Le Chêne vert ou Quercus Ilex est un arbre absolument extraordinaire par sa beauté et son adaptabilité.
À l'état sauvage, il forme d'impressionnantes forêts et est souvent intégré dans des forêts mixtes avec d'autres espèces forestières.
Il a un feuillage persistant avec des glands caractéristiques, il est parfait à des fins décoratives et topiaires.
En liberté dans les bois ou dans les grands parcs, c'est un arbre vraiment splendide et sousestimé.
Utilisé dans tous les pays du pourtour méditerranéen, on le retrouve souvent chez nous, dans notre belle Normandie, très utilisé danslesjardins, les parkings et le long des avenues des villes.
Il possède un puissant système de racines pivotantes qui peut pénétrer de nombreux mètres dans le sol, à la recherche d'eau et ne craint pas la sécheresse, même prolongée.
Il pousse mieux le long des zones côtières, où il bénéficie d'une faible humidité et d'un bon drainage, car il n'aime pas les sols lourds.
Le bois du Quercus ilex est dur, lourd et difficile à travailler.
Il est largement utilisé comme bois de chauffage et pour la production de charbon de bois.
Alors que dans la Grèce et la Rome antiques il était considéré comme sacré, après la crucifixion du Christ, il a acquis une signification négative et maléfique, car il semble que ce soit le Chêne vert qui ait été utilisé pour fabriquer la Croix.
Pour l'Église catholique, cependant, la figure de Jésus, le Christ, est étroitement liée à cet arbre, car le Chêne vert a été le seul arbre à comprendre que son bois était nécessaire et à s'offrir pour contribuer à la rédemption du monde.
Un curriculum vitae impressionnant pour cet arbre incroyable !
Nous voyons souvent des incursions de chats et parfois même de chiens (s'il s'agit d'un jardin ouvert) appartenant à nos voisins.
Ils ne savent peut-être même pas ce que font leurs amis à quatre pattes.
Les conséquences de l'urine d'animaux domestiques sur la pelouse ou sur nos plantes sont presque toujours négatives : du jaunissement de la pelouse à la mort des plantes.
C'est encore pire si l'on parle de potagers et de cultures vivrières.
Comment résoudre le problème ?
Une bonne technique, si vous avez la persévérance de la pratiquer, est de saupoudrer du vinaigre (tous les jours) ou de l'eau et du bicarbonate (200 g pour 4 l d'eau, deux jours par semaine) sur le périmètre de la zone.
Cela crée une sorte de barrière invisible qui repousse les animaux.
Ces substances sont capables de neutraliser les émanations d'urine, éliminant ainsi la puanteur et bloquant en même temps l'instinct territorial des chiens et des chats, qui est stimulé et attiré par l'odeur d'urine des autres animaux.
Le vinaigre agit également comme un herbicide naturel, c'est pourquoi il faut éviter de le pulvériser sur les pelouses et les plantes.
Si cela se produit, arrosez généreusement d’eau la zone de végétation où vous avez, par inadvertance, renversé du vinaigre.
Un autre conseil est de prévenir vos voisins afin de toujours rester en bons termes avec eux.
Évitez absolument d'utiliser d'étranges mélanges de détergents faits maison qui pourraient compromettre la santé de l'animal et vous rendre légalement responsable.
Il existe des répulsifs commerciaux pour chiens et chats, sous forme de poudre ou de spray dans les magasins spécialisés pour animaux domestiques ou de jardinage.
Sa floraison joyeuse et parfumée s'avère chaque année être un symbole incontournable de l'arrivée du printemps, animant le paysage et réveillant les premiers insectes.
Le mimosa (Acacia dealbata) est un arbre originaire de Tasmanie, arrivé en Europe au milieu des années 1800.
Il fait désormais partie de notre paysage grâce à sa floraison éclatante, l'une des plus précoces à annoncer l'arrivée du printemps.
Le sol idéal pour la floraison est un sol qui a tendance à être acide, avec une bonne structure qui assure une bonne humidité, mais en même temps un bon drainage.
Il est conseillé d'ajouter périodiquement (une fois par an) de la matière organique (humus), à la fois pour que la plante reçoive les bons nutriments, mais aussi pour améliorer la structure du sol.
L'écorce est lisse et verte, mais s'assombrit progressivement au fil des ans pour devenir presque noire.
La croissance est très rapide, jusqu'à 60 cm par an, mais la durée de vie moyenne d'un spécimen est plutôt courte, dépassant rarement cinquante ans.
De plus, il est souvent gravement endommagé par des hivers aux températuresinférieures à la moyenne : c'est en effet un arbre plutôt sensible aux basses températures.
À cette période, la température ne doit jamais descendre en dessous de 5 °C. Toutefois les problèmes les plus graves peuvent survenir en cas de gel, notamment à des températures inférieures à zéro.
Les vents glacés doivent également être évités : si vous vivez dans une région où le climat n'est pas totalement doux, il est préférable de planter les arbres dans un endroit abrité, aussi près d'un mur que possible.
En fait, le mimosa a besoin de températures douces, de beaucoup de soleil et d'un sol bien drainé pour pousser et fleurir au mieux.
Les plantes cultivées en pots nécessitent un peu plus d'attention, car elles doivent être rempotées régulièrement pour que le système racinaire ait suffisamment d'espace et qu'une bonne quantité de macronutriments soit toujours disponible.
Une grande attention est à accorder aux tailles. Cette plante en supporte peu et, pourtant, elles sont souvent indispensables, car le feuillage devient si lourd qu'il peut briser le tronc principal, surtout avec la floraison.
C’est un problème récurrent dans les jardins.
La clé est de tailler peu et bien.
Les bars et les restaurants nous ont montré que, contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'est pas nécessaire de disposer de beaucoup d'espace pour créer et entretenir une haie saine et vigoureuse.
C'est la solution idéale si, par exemple, vous disposez d'une cour, d'une place de stationnement ou simplement d'une petite zone pavée devant votre maison et que vous souhaitez bénéficier d'un peu plus d'intimité, ou encore pour décorer vos balcons et terrasses.
Concevoir une haie de cette manière n'est pas difficile, il faut juste avoir la clairvoyance de trouver, parmi les nombreuses présentessur le marché, les plantes les mieux adaptées à cette solution et qui répondent le mieux à vos besoins.
Les plantes de haies en pot les plus populaires sont le Laurier, le Romarin, le bambou, le Laurier-rose, le Chêne vert, le Photinia et le Pittosporum.
Il s'agit de plantes à feuilles persistantes qui, par leur nature, ne les perdent jamais et offrent donc un abri tout au long de l'année.
Les plantes de haie en pot ne nécessitent pas trop de soins, mais il faut se rappeler que, comme les nutriments du sol s'épuisent avec le temps, il faut fertiliser au moins deux fois par an, au printemps et en automne, de préférence avec un engrais à libération lente.
Enfin, tailler correctement vos haies permet aux plantes de se développer de manière saine et améliore leur apparence.
Deux tailles par an, avant l'hiver et au début du printemps, sont généralement suffisantes pour éliminer les branches endommagées et compacter la forme de la haie.
La première chose à faire est de nettoyer votre jardin et de réveiller votre pelouse de son hibernation.
Il est temps de le laisser respirer un peu d'air frais et de soleil et de le débarrasser des feuilles sèches et des brindilles qui sont tombées pendant la période de froid.
Pourquoi cela est-il nécessaire ?
Lorsque les feuilles tombent, elles créent une couche sur le gazon qui, en raison du temps, peut devenir glissante et dangereuse, non seulement pour vous, mais aussi pour le jardin.
En fait, les feuilles et les branches qui ne sont pas enlevées peuvent ruiner d'énormes pans de gazon en une seule saison, en raison du manque prolongé de lumière et d'échange d'air, ce qui entraîne le jaunissement et la pourriture de la pelouse. Mais comment le faire ?
Un bon râteau et peut-être même un souffleur suffiront.
Alors, du courage !
Petit conseil : évitez d'utiliser des sacs en plastique pour ramasser les feuilles et les petites branches sèches, achetez une poubelle avec des roues et un couvercle et, dans ce cas, placez le sac en plastique à l'intérieur de la poubelle et jetez-le plus tard.
Cela fait toute la différence !
En hiver, les plantes subissent des changements physiologiques pour s'adapter aux changements climatiques.
Pour croître et se développer, les plantes doivent subir des processus biologiques qui sont conditionnés par des facteurs externes, liés au climat.
Pendant la période hivernale, elles réagissent instinctivement, de manière à minimiser leur activité vitale et à maintenir leur réserve de nutriments comme énergie de survie, et l’on observe la chute des fleurs, le jaunissement des feuilles et un état de détresse général.
La période de déménagement des plantes à l'intérieur peut être particulièrement stressante.
Les plantes qui ont précédemment connu des conditions climatiques caractérisées par des vents forts, des températures qui baissent rapidement et des pluies abondantes sont déplacées dans un environnement abrité où les conditions environnementales sont complètement différentes.
Ce changement d'habitat a un grand impact sur la croissance, la floraison, la production de fruits et le développement de nouvelles plantes.
Si vos plantes d'intérieur sont d'origine tropicale, elles ont besoin de températures élevées constantes avec un bon niveau d'humidité.
Les erreurs à éviter sont : placer les plantes près de sources de chaleur (radiateurs, cheminées, etc.), qui rendent l'air trop sec, placer les plantes dans des positions qui les rendent sujettes aux courants d'air (près des portes d'entrée ou des fenêtres) et retarder le moment où elles sont rentrées dans l'appartement parce qu'elles seraient soumises aux basses températures de la nuit.
Certaines plantes, qui ont besoin de beaucoup de lumière pour pousser (par exemple : l'anthurium, le ficus benjamin), sont placées dans des zones peu éclairées de la maison, simplement parce qu'elles y sont belles.
L'arrosage est également important et doit être régulier et non excessif, afin de ne pas créer des situations de stagnation d'eau ou de sécheresse du sol.
Il est également important d'utiliser une eau pauvre en calcaire et en chlore.
Et bien sûr, elles ont besoin de nutriments, qui sont généralement fournis par des engrais.
Si les engrais ne sont pas donnés régulièrement, ou s'ils ne sont pas adaptés au type de plantes (par exemple, les plantes tropicales ont besoin de beaucoup d'azote et de microéléments), la plante sera altérée (par exemple, les fleurs et les fruits ne se formeront pas et il y aura des branches avec peu de feuilles, ce qui gâchera l'aspect de la plante et la privera de sa fonction ornementale).
Si la plante présente les premiers symptômes de détresse (quelques feuilles jaunies, des fleurs qui tombent rapidement), il est conseillé de lui donner des formules agissant comme des reconstituants qui ont la propriété de contenir des « éléments utiles » prêts à l'emploi.
Elle pousse à l'état sauvage presque partout et se caractérise par le fait qu'elle pousse dans des endroits pratiquement impossibles à atteindre, comme sur les murs, les petits toits et les trottoirs.
Cela n'a rien à voir avec la Valeriana Officinale, la "vraie", qui peut atteindre 1,5 mètre.
Bien qu'elle pousse très bien dans les endroits secs du bord de mer, si vous la plantez et la soignez, elle sera encore plus belle et peut atteindre 80 cm de long.
Si les fleurs fanées sont coupées régulièrement, la floraison est optimale, notamment au printemps et aussi en septembre.
Idéal si vous avez un mur ou un talus en pierres non entretenu ou esthétiquement peu attrayant.
Ses racines s'implantent pratiquement partout et ses graines se propagent naturellement.
Vraiment idéal pour décorer une zone du jardin ou de votre extérieur qui est difficile d'accès.
Le Laurier-rose (Nerium oleander) est une magnifique plante ornementale qui donne une longue floraison et ne nécessite pas trop de soins.
Personnellement c’est l’une de mes plantes préférées.
Cependant je la déconseille TOUJOURS en présence de chiens et surtout d’enfants.
Vous ne devez JAMAIS utiliser les branches d’élagage pour un barbecue ou dans la cheminée.
Toute la plante est toxique : branches, feuilles, fleurs et racines.
Dans toutes ses parties, on trouve des substances toxiques capables d'agir sur le rythme cardiaque et de provoquer des arythmies d'intensité et de sévérité variables.
Elles peuvent causer des maux d'estomac, des problèmes respiratoires et du système nerveux, même après séchage.
Chez les chevaux et les bovins, on constate également l'apparition de lésions graves et profondes au niveau de la muqueuse buccale.
L'Histoire nous raconte plusieurs épisodes de soldats français morts empoisonnés après avoir utilisé des branches de Laurier-rose dans la cuisson de la viande, lors de campagnes militaires en Italie, en Corse, en Espagne et en Algérie.
Une fois que vous vous êtes assurés qu'il ne présente aucun risque pour personne, vous pouvez nous consacrer aux soins de ce splendide arbuste ornemental vivace et persistant qui peut même dépasser 5 m de hauteur.
Il a des fleurs de différentes couleurs, les plus courantes étant roses, blanches, rouges et jaunes.
Il n'aime pas le vent trop froid qui souffle ici l'hiver, sur la côte normande.
Alors, comment protéger le Laurier-rose ?
On commence à le planter près d'un mur qui le protège, mais où il peut aussi bénéficier de beaucoup de lumière.
S'il est en pot, on surélève le pot et on place une planche de bois ou une soucoupe à roulettes pour le protéger du froid du sol et on le place dans un endroit plus abrité et plus lumineux.
Parmi les adversités typiques de cette plante se trouve la gale des Lauriers-roses qui est traitée par la taille de la partie malade et l'administration ultérieure de fongicides.
Cet arbuste ne nécessite pas de soins particuliers. Les skimmias sont des arbustes très solides, à feuilles persistantes, à croissance lente.
Ils peuvent être cultivés en toute sécurité dans le jardin ou dans un pot sur le balcon.
Ce sont des plantes très rustiques, quisurvivent à des températures froides, jusqu'à -10 °C.
Ils préfèrent les endroits ombragés et arrosés régulièrement.
Il faut veiller à ne pas utiliser une eau particulièrement calcaire, qui conduirait à la détérioration de la plante.
Mieux vaut alors utiliser de l’eau déminéralisée (l’eau de la pluie).
Ils doivent être irrigués fréquemment, mais jamais avec stagnation d'eau.
La skimmia ne supporte pas la sécheresse.
Le calcaire, s'il est absorbé, agit sur la couleur des fleurs en leur donnant un ton jaunâtre.
Petit conseil : privilégiez la terre pour plantes acidophiles, qui contient moins de calcaire !
L'hortensia est offert en cadeau pour révéler la naissance d'un premier amour ou, en tout cas, d’un amour qui est en train de naître, ou encore le retour d'un amour passé.
Cependant la signification de l'hortensia peut varier en fonction de sa couleur.
Le bouquet composé de fleurs d'hortensia blanc est une invitation à la naissance d'un amour sincère et indique que toutes les pensées sont dirigées vers l'être aimé.
Si les fleurs sont bleues, cela signifie que, malgré le caractère capricieux de la bien-aimée, l'amour ressenti envers elle est ardent et profond.
Offrir un bouquet d'hortensias roses en cadeau signifie que la personne qui le reçoit est la seule et unique que nous aimons.
La taille de l'hortensia est une opération qui ne doit pas être effectuée une seule fois dans la vie de la plante, mais doit être répétée cycliquement chaque année.
Cela permet un développement sain et luxuriant de l'arbuste et une inflorescence abondante et vigoureuse.
Le meilleur moment pour l'entretien est mars, lorsque le développement végétatif commence.
En hiver, quelques inflorescences sont conservées pour protéger les bourgeons.
Dans cette période, cependant, ils peuvent être éliminés quand ils ont accompli leur fonction en les coupant sur les gemmes développées.
Si la plante présente des branches sèches, il faut les éliminer complètement en les coupant le plus près possible du sol.
En cas de températures particulièrement froides, les jeunes branches peuvent subir des gelées.
Dans ce cas, il est bon de les tailler pour permettre à l’arbuste de se reformer au printemps, car la plante ne meurt pas, mais résiste aussi aux très basses températures.
La taille de l'Hortensia n'est pas toujours facile, elle est souvent très basse et peut nous faire mal au dos.
Cette variété de cyprès peut atteindre 25 m de haut.
Après avoir choisi les Cupressocyparis leylandii pour obtenir une haie, il sera indispensable de prévoir au moins deux tailles, respectivement au printemps et en automne.
En hiver, cependant, il n'y aura pas besoin d'intervenir.
Il faut considérer que le développement moyen de cette plante est entre 1 m et 2 m par an dans des conditions climatiques idéales.
La haie de cyprès est généralement très rustique et, grâce à une taille fréquente, elle peut facilement être maintenue en bonne santé.
La taille, en effet, libère la plante des parties flétries et renforce ses défenses contre les agents pathogènes d'origine fongique ou bactérienne.
La haie de cyprès est sujette à certaines pathologies infectieuses particulières : l'une des plus insidieuses est le « cancre du cyprès », causée par un champignon, qui provoque le jaunissement du feuillage et la détérioration progressive de la plante.
La lutte contre ce champignon est avant tout préventive et doit viser à limiter les sources de contagion (terre et matériel infecté, insectes volants, excès d'humidité).
Les branches et autressections contaminées doivent être rapidement éliminées, les coupes de taille doivent ensuite être soigneusement désinfectées, parce que le Cupressocyparis leylandii est une Cupressacée très sensible au cancre du cyprès.
Cette maladie est causée par l'infiltration du champignon dans les crevasses de l'écorce dues aux intempéries, ou encore dans les coupes d'émondage.
Malheureusement c'est une maladie très subtile, car elle se propage par voie aérienne et reste souvent au repos sans se manifester, jusqu'à ce que la plante ait atteint une certaine taille.
En particulier, ce cancre commence à apparaître chez les cyprès qui ont atteint au moins 3 à 4 m de hauteur.
La seule chose que l'on puisse faire, lorsqu'un cyprès présente cette pathologie, c'est de l'arracher et de le détruire.
Pour éviter que la maladie ne se manifeste sur les cyprès avoisinants, prévoyez des traitements spécifiques, à réaliser à la sortie de l'hiver et à l'automne.
En plus de cela, il faut généralement éviter ce type de plantes pour les haies, car elles ont tendance à développer ce cancre incurable.
Si vous effectuez n'importe quel type d'élagages sur votre haie, il est indispensable que vous refermiez chaque coupe avec du mastic d'élagage, qui en plus de favoriser la cicatrisation du bois, contient généralement un fongicide à large spectre qui tue les champignons présents sur la coupe.
Chaque année, après les fêtes de Noël et de fin d'année, nous nous retrouvons avec toute une série de décorations à ranger dans le placard et à oublier jusqu'à l'année suivante.
Mais parmi elles, il y a nos belles plantes de Poinsettias, qui décoraient si bien votre foyer.
Que faire, donc, maintenant ?
Nous devons faire attention à l'endroit où nous les situons car elle est une plante qui aime la chaleur, ne supporte pas du tout le gel et a une particularité :
En hiver, elle n'aime pas trop la lumière, même pas la lumière artificielle, maximum 8 heures, pas plus.
Sinon, elle ne fleurira pas.
Il se peut qu'elle perde toutes ses feuilles après l'hiver, mais dans ce cas, pas de panique.
Au printemps, il faut la rempoter dans un pot plus grand, avec précaution car elle est délicate, et la placer dans un endroit lumineux (mais pas trop, le soleil d'été pourrait la brûler) jusqu'à l'arrivée de l'hiver, où il faudra à nouveau recréer une exposition lumineuse réduite, comme dans la nature.
ATTENTION aux courants d'air froid !
Vous êtes en train de tailler les rosiers ?
Désinfectez d'abord les lames, coupez d'abord les branches sèches et avec une taille légère, vous pouvez orienter la croissance de votre rosier.
Comme pour toutes les plantes, il est bon de tailler les branches qui se croisent, se chevauchent et se concurrencent.
Il est également important d'éclaircir l'intérieur de la plante afin que la lumière et l'air puissent y pénétrer suffisamment pour limiter l'apparition d'éventuelles maladies fongiques auxquelles le rosier est sensible.
Il est conseillé de procéder à de petites coupes au printemps et à l'automne pour éviter d'affaiblir la plante.
Le nom scientifique du tournesol est Helianthus Annuus et c'est une culture annuelle, c'est-à-dire qu'elle ne dure qu'un an.
C'est une plante extraordinaire : que ce soit dans le potager, en pot ou dans le jardin, il est impossible de ne pas remarquer sa splendide fleur, la star incontestée.
Inadapté aux jardins ordonnés où tout veut être précis, il est le top dans des cadres plus rustiques où le jaune du tournesol égaye les massifs d'été et est idéal pour le potager.
Il pousse très haut, dépassant les deux mètres, dans certains cas jusqu'à quatre mètres ; il existe également des variétés naines, peut-être plus adaptées aux terrasses.
La caractéristique la plus célèbre de cette fleur est son héliotropisme, c'est-à-dire sa capacité à toujours pointer dans la direction du soleil.
Ce que tout le monde ne sait pas, c'est que ce ne sont que les jeunes tournesols qui tournent en suivant le mouvement apparent du soleil, avant de fleurir. Les tournesols en fleurs, par contre, sont toujours orientés vers l'est.
Les tournesols ne craignent pas particulièrement la chaleur : ce sont des fleurs d'été qui vivent bien en plein soleil. Il peut supporter sans dommage de courtes périodes de sécheresse, mais craint l'excès d'humidité : la stagnation provoque une pourriture mortelle des racines de la plante.
Le sol dans lequel le tournesol est cultivé doit être drainant, de préférence riche en matière organique, il est donc utile de le fertiliser avant la plantation,
Le tournesol pousse verticalement et peut être endommagé par le vent, qui a une prise facile sur la grande taille de la fleur. Pour cela, il est utile d'aider la plante avec un support, un piquet ou une perche en bambou suffit.
La période idéale de semis est le mois d'avril et n'oubliez pas qu'elle a besoin d'un arrosage régulier mais pas excessif !
Qu'attendez-vous pour les planter dans vos massifs ?
Souvent invasives dans notre jardin, les Ronces sont un vrai problème sans solution avec leurs épines et impossible à éradiquer.
Mais à quoi servent-ils ?
Pourquoi existent-ils ?
S'il est vrai que la nature fait tout avec un sens, pourquoi ces plantes insupportables et apparemment inutiles ?
Dans la nature, elles n'existent pas seulement pour leurs fruits savoureux qui nourrissent la faune locale, mais elles ont aussi une autre fonction importante.
Les ronces s'étendent avec leurs longues branches épineuses dans les endroits où d'autres plantes n'ont pas encore poussé.
Ce sont de véritables explorateurs et colonisateurs !
Personne n'ose mettre ses mains, ses pattes ou sa bouche entre leurs épines, ce qui leur permet d'aller sans être dérangés pratiquement où ils veulent.
Leurs branches sont également très solides et difficiles à casser - il faut vraiment une bonne paire de ciseaux de jardinage.
En s'étendant, elles couvrent le sol, créent de l'ombre et permettent la formation du sous-bois.
Les racines et les graines peuvent ainsi pousser, encouragées par l'ombre et l'humidité créées et protégées des épines des ronces, aucun herbivore ne s'en nourrira.
Parmi ces nouvelles naissances, il y aura sûrement quelques plantes arborescentes, qui s'élèveront lentement bien au-dessus des branches des ronces et finiront par couvrir toute la zone, privant les ronces de lumière et les repoussant à la recherche de nouveaux espaces ensoleillés à coloniser et à couvrir.
Comme nous pouvons l'observer, tout dans la nature a sa raison d'être.
Les plantes grimpantes sont une excellente solution pour couvrir des espaces de profondeur limitée et s'étendant sur plusieurs mètres de hauteur.
Elles sont généralement utilisées là où d'autres plantes ne peuvent pas être plantées ; elles sont parfaites pour les balustrades, les murs extérieurs, et même pour recouvrir les murs des maisons.
Cependant, comme certaines espèces ont une croissance rapide et sont donc largement utilisées, nous sommes souvent confrontés à des problèmes chroniques tels que les plantes grimpantes envahissantes.
Le Bignonia, le Glycine et le Faux Jasmin sont parmi les plus utilisés, tandis que le Bouganvillier, est moins utilisé en raison des températures un peu trop basses en Normandie.
En effet, ces espèces de plantes grimpantes deviennent un véritable cauchemar, bloquant les fenêtres, les passages, les gouttières, envahissant le jardin du voisin et nous obligeant à nous préoccuper constamment de leur développement.
Au contraire, une plante grimpante très imposante et non invasive (elle s'étend bien sur toute la surface sans endommager les murs et les balustrades et est facile à enlever si elle pousse là où on ne la veut pas), est la Vigne Vierge ou Parthenocissus.
La particularité de cette plante grimpante est qu'elle possède des racines sur ses branches (comme le lierre) qui lui permettent de se fixer aux surfaces sans avoir besoin de structures.
Le Parthenocissus perd ses feuilles en hiver. En contrepartie, ses feuilles deviennent toutes rouges en automne, créant un effet de couleur sensationnel.
Il n'est pas sujet à des maladies particulières (un détail important) et peut être taillé ou réduit en toute saison.
Il résiste bien à la sécheresse et peut atteindre 10 mètres en quelques années !
Une plante splendide et impressionnante.
Absolument recommandé !
Questions et réponses d'un propriétaire de jardin sur la mode
des plantations de Cyprès en tant que haies
- Je sais que beaucoup d'entre vous sont dans cette situation.
Et d'ailleurs, vous êtes nombreux à m'avoir écrit à ce sujet.
Je confirme totalement cette déclaration.
" M. Pacetti mais alors pourquoi les paysagistes plantent-ils des haies de cyprès?"
- Il y a 3 possibilités :
1) le propriétaire veut le cyprès, parce qu'il l'aime bien.
Et il est prêt à assumer tous les problèmes qui en découlent.
2) le paysagiste connaît les problèmes de la haie de Cyprès, mais ne les communique pas, il ne considère pas que c'est son problème.
3) il n'est pas paysagiste et ne sait pas. Il choisit les plantes en fonction de ce qu'il voit autour de lui. Si cela ne va pas, il peut toujours dire que "tout le monde le fait".
En outre, le Cyprès de Leyland est victime d'un champignon qui provoque un cancer mortel chez la plante et qui se transmet d'un spécimen à l'autre par la taille.
Petite prémisse :
le Cyprès est une espèce qui comprend de nombreux types.
Ils sont tous beaux et très caractéristiques.
Et ils ont tous un point commun : ils produisent beaucoup de résine (alors pourquoi les planter dans un parking ?) et ils n'aiment pas la taille!
Oui, c'est vrai, ils souffrent de la taille !
Elles ont tendance à pousser très haut et à souffrir de la taille, c'est-à-dire qu'elles se dessèchent si vous les taillez.
À l'exception de Thuja et de quelques autres sous-espèces.
"Et donc quels sont les types de Cyprès les plus utilisés comme haie séparative ?"
- Le Cyprès de Leyland ou Cupressocyparis leylandii, dont il existe plusieurs variétés.
"Pourquoi planter des Cyprès en ville s'ils posent tant de problèmes ?"
- Le Cyprès crée un beau mur vert homogène et sent bon.
Il était également apprécié dans les églises et les cimetières, car ses racines avaient tendance à s'enfoncer en profondeur plutôt qu'à l'horizontale, ce qui lui permettait de pousser autour des tombes et des mausolées.
Bien sûr, dans l'Antiquité, peu de gens pouvaient se permettre de s'occuper de jardins, seuls les nobles et l'Église, où les prêtres et les moines s'en occupaient eux-mêmes.
Cette tradition du cyprès s'est peu à peu transmise à la ville et c'est la cause du désastre d'aujourd'hui.
En effet, une autre plante très répandue est l' If, qui, avec le Cyprès, orne les châteaux et les églises dans la moitié de l'Europe.
" Merci pour l'explication M. Pacetti,
mais pourquoi alors le Cyprès ne serait-il pas assez bon ?"
- Le Cyprès est délicat, mais il y a quelques siècles, un croisement assez résistant a été créé : le Leyland.
Cette variété de Cyprès peut pousser jusqu'à 2 mètres par an et nécessite au moins 2 tailles par an.
Pensez-vous être les seuls à être dans cette situation ?
Sur la photo prise il y a 4 ans, je suis sur la côte adriatique et j'essaie de faciliter la difficile coexistence entre les hommes et le Cyprès de Leyland et Arizonica.
Les habitants de cet immeuble avaient vu, au fil du temps, leur parking à vélos complètement envahi par les branches des Cyprès.
Les proprietaires nous avaient demandé de couper la plante de 50 %.
Une telle coupe aurait conduit à la mort des plantes en quelques années.
De plus, il y avait un autre immeuble de la même hauteur en face.
Au revoir donc l'intimité et la vie privée.
Nous avons donc proposé une coupe légère et après nous avons très soigneusement enlevé toutes les branches basses et appliqué une pâte cicatrisante sur les plus grosses coupes.
L'immeuble a complètement récupéré l'espace pour les vélos, a préservé sa végétation, a évité des problèmes pour l'avenir et a économisé beaucoup d'argent.
“Oui, M. Pacetti mais pourquoi tout le monde les coupe-t-il en deux ?”
- Notons ici que l'élagage "léger" a coûté 500 euros.
Un élagage drastique à l'aide d'un camion-échelle aurait coûté jusqu'à 1 200 euros.
L'abattage des plantes malades aurait également coûté au moins 1 500 euros supplémentaires.
Et puis, les proprietaires auraient sûrement voulu planter quelque chose: donc 3 000 euros de plus pour la création d'une nouvelle haie (plantes, transport et main-d'œuvre).
Un véritable pillage, une véritable escroquerie légalisée.
Plus ils coupent, plus ils gagnent !
Et c'est vous, les propriétaires, qui leur avez demandé de le faire !
C'est le crime parfait.
Si votre ficus perd ses feuilles, ne vous inquiétez pas.
Comme pour les autres arbres, le changement de feuillage se produit en automne ou en hiver, et il s'agit d'un phénomène naturel ; le spécimen perd ses vieilles feuilles et forme de nouvelles jeunes feuilles.
Donc, tant que les feuilles repoussent et ne tombent pas en même temps, tout va bien. Il suffit d'attendre et de maintenir la plante dans des conditions optimales de lumière, de température et d'humidité pour qu'elle puisse traverser indemne cette phase délicate et repartir, au printemps, vers une nouvelle phase de développement.
La situation est différente si le ficus perd soudainement de nombreuses feuilles, si aucune nouvelle feuille n'apparaît sur la plante, ou si vous remarquez des anomalies telles que des taches et des changements de couleur sur les feuilles.
Les Ficus sont des plantes qui n'aiment pas le changement.
Le déplacement de la plante d'une pièce à l'autre, et surtout le fait de rentrer le spécimen à l'intérieur après de nombreux mois passés sur un balcon ou dans des jardins ombragés avec beaucoup d'humidité et de lumière, sont les principales causes de la perte de feuilles.
Vivre dans une pièce où la température change souvent, ou dans laquelle il y a des courants d'air froid en raison de l'ouverture fréquente des portes et des fenêtres en hiver, est également une cause d'inconfort.
Les courants d'air ont un effet négatif et sont l'une des principales causes de détresse des plantes. Veillez à ce que la plante ne soit pas exposée aux courants d'air ou trop proche de portes ou de fenêtres fréquemment ouvertes.
Malheureusement, le ficus ne tolère pas les courants d'air causés par la climatisation et les ventilateurs en été et, en hiver, la brise chaude causée par le chauffage. Ne placez donc pas la plante près d'une source de chaleur et veillez à ce qu'il n'y ait pas de ventilateur ou de climatiseur dont le flux d'air soit dirigé directement vers le pauvre ficus !
Les conditions d'éclairage défavorables sont tout aussi néfastes. Si les conditions du nouvel emplacement choisi sont également correctes, le ficus s'acclimate souvent à nouveau après quelques semaines et le feuillage se rétablit progressivement.
Les Ficus (tous) aiment un environnement lumineux sans lumière directe du soleil. Il est donc possible, surtout en hiver, que la pièce que vous avez choisie ne soit pas assez lumineuse, en raison du temps gris et des jours courts. En réponse au manque de lumière, la plante perd ses feuilles.
Trouvez un endroit plus lumineux ou utilisez une lampe spéciale pour plantes pendant les mois d'hiver afin que le spécimen reçoive suffisamment de lumière.
Donc, pour résumer :
- Le ficus perd ses feuilles vertes
Le phénomène de chute des feuilles encore vertes est souvent dû à un changement brusque de position ou à des facteurs externes tels que des courants d'air froid ou chaud.
Si vous trouvez une meilleure position, vous devrez quand même attendre quelques semaines pour que la perte de feuilles s'arrête et que de nouvelles pousses apparaissent.
- Le ficus perd ses feuilles jaunes
Si les feuilles commencent par jaunir puis tombent, vérifiez le taux d'arrosage, les conditions d'éclairage et la température.
La lutte contre les parasites sur le feuillage est également recommandée, surtout en hiver.
Résistant à la sécheresse, facile à cultiver, robuste et vigoureux au point de devenir parfois une mauvaise herbe, l'Hypericum est un arbuste à feuilles caduques (il perd ses feuilles en hiver) qui est parfait dans les jardins côtiers pour couvrir un coin même à l'ombre ou pour embellir davantage un parterre composé de plusieurs variétés de plantes.
Pour une composition attrayante, nous pouvons la placer à côté d'Euphorbia, de Stipe ou de Pérovskias.
Sa principale caractéristique est sa longue floraison estivale jaune vif, qui rend le jardin joyeux.
Il n'est pas sensible à des maladies particulières, cependant il est recommandé de le tailler à la fin de l'hiver, plus encore pour limiter son extension excessive.
Il existe plusieurs variétés d'Hypericum ; si vous souhaitez une plante plus haute, le meilleur choix est 'Hypericum Hidcote', qui crée des buissons riches en fleurs pouvant atteindre 1 mètre 20 centimètres.
Si vous avez un jardin ombragé, 'Hypericum Calycinum', qui est très vigoureux, est préférable.
Pour la terrasse ou une rocaille abritée des vents froids, 'Hypericum Balearicum', une variété naine qui pousse jusqu'à 40 centimètres et ne perd pas son feuillage en hiver
Du printemps à l'été, de petites fleurs bleues, semblables à des fleurs de lavande, s'épanouissent au sommet des tiges en longs épis.
La longue floraison et le feuillage décoratif font de Perovskia une plante populaire dans les petites haies, mais aussi comme spécimen unique.
La Perovskia aime le soleil et il est conseillé de la planter dans un endroit ensoleillé, ou qui bénéficie d'au moins 4-6 heures de soleil direct par jour ; ces plantes ne craignent pas le froid, bien qu'il puisse arriver que des hivers très rigoureux provoquent le dessèchement complet de la partie aérienne, généralement la plante se développe ensuite sans problèmes avec la chaleur du printemps.
Pour les plantes plus jeunes et plus sensibles, il est recommandé de les protéger en cas d'hivers particulièrement rigoureux et froids en recouvrant le sol environnant de paille et de feuilles sèches pour atténuer la rigueur de l'hiver.
Pour que l'arbuste soit plus compact et dense, il est conseillé de tailler les plantes à 15-20 cm du sol en janvier-février.
Les Pérovskias sont des arbustes plutôt rustiques et résistants et ne nécessitent pas d'arrosages très fréquents ; en fait, ils peuvent supporter sans problème des périodes de sécheresse même prolongées. Ils peuvent généralement se contenter de la pluie pendant les mois de printemps, nécessitant un arrosage sporadique pendant les mois d'été, surtout en période de sécheresse ou lorsque les températures sont très élevées.
Bien sûr, si elles sont plantées dans des pots, elles auront besoin de plus d'eau.
Ce type de plante peut également être cultivé dans une terre de jardin ordinaire, mais il préfère un sol sablonneux et bien drainé.
L'important est que le sol ne retienne pas trop d'eau, car l'engorgement est assez dangereux pour sa santé.
Il est bon de vérifier que le sol permet un bon drainage, sinon il est très facile de rencontrer des problèmes de moisissure ou de pourriture les racines qui peuvent tuer la plante.
La pérovskia est une plante plutôt rustique et résistante, peu sensible aux ravageurs et aux maladies, elle est occasionnellement attaquée par les pucerons.
Mais que voulez-vous de plus ?
La reine absolue des haies !
Le Prunus Laurocerasus est absolument la plante par excellence lorsqu'on imagine une haie.
Persistant, avec des feuilles individuelles pouvant atteindre 10 cm, elle est une véritable casse-tête pour les jardiniers car elle ne se prête pas bien à la taille "en carré", justement à cause de ses longues feuilles.
L'idéal est de tailler à la main, branche par branche, ce qui évite de couper inévitablement les feuilles en deux avec le taille-haie.
Elle peut atteindre jusqu'à 7-8 mètres de hauteur si on le laisse pousser.
Elle s'adapte également bien aux sols sableux, pousse rapidement et est une plante assez rustique qui tolère le froid et la mi-ombre.
Elle n'aime pas être trop taillée, après quoi elle a tendance à se dessécher.
Dans un sol sablonneux, elle résiste à la sécheresse pendant plusieurs semaines, mais si les températures sont vraiment excessives, elle a tendance à souffrir.
Par contre elle n'est pas vraiment idéal pour le bord de mer, car il n'aime pas trop les vents chargés de sel.
En plus elle tombe souvent malade à cause de champignons et a très peur de l'araignée rouge.
C'est peut-être la reine des haies, mais personnellement je ne la recommande jamais à nos clients.
Elle exprime tout son potentiel laissée isolée et spontanée, taillée uniquement des branches les plus basses, pour former un magnifique arbre bas.
Ses baies constituent une nourriture précieuse pour la population d'oiseaux de l'île.
Attention, elle est toxique, surtout les feuilles.
Si vous aussi avez choisi ces belles plantes pour orner vos fenêtres, vos balcons ou vos espaces extérieurs en général il faut absolument que vous faites attention à cette merveilleuse petite plante pendant l'hiver.
La Crassula Ovata est une succulente appartenant à la famille des Crassulaceae et au genre Crassula, extrêmement vaste et diversifié. Plus de 300 espèces d'apparence et de taille différentes sont regroupées sous ce nom !
La Crassula Ovata ne demande pas de soins particuliers mais doit être plantée en plein soleil et dans un endroit où les températures ne sont pas trop froides.
Au printemps et en été, la plante a besoin d'être fertilisée avec un engrais spécifique (pas le premier que vous trouvez à la maison...).
Faites attention à l'arrosage, arrosez régulièrement une fois par semaine et attendez que le sol soit sec.
Il est pratique de toujours utiliser de l'eau à température ambiante et de préférence de l'eau de pluie.
En hiver, limitez les arrosages au minimum, la plante est autosuffisante.
Elle ne supporte pas les températures inférieures à - 4°C.
Il est utile de rappeler que Crassula Ovata n'a pas besoin d'être taillé mais, simplement, de retirer les branches et les feuilles sèches.
Si elle est en pots, il n'est pas obligatoire de la déplacer à l'intérieur en hiver, sauf si vous habitez dans une région où il y a de la neige ou des gelées fréquentes, il suffira de la placer dans un coin entre deux murs, où elle pourra être à l'abri des vents froids.
Un autre bon conseil est de placer une planche de bois entre le pot et le sol, au cas où le sol serait trop froid en hiver.
Si, toutefois, nous remarquons que la plante souffre, par exemple que les feuilles tombent, nous devons immédiatement arrêter d'arroser et rentrer notre Crassula en pot à l'intérieur, dans un endroit très lumineux.
Pour ceux qui ont des géraniums sur le balcon, rappelons qu’ils nécessitent une température d'au moins 15 à 16 °C, beaucoup de lumière (même directe, mais seulement pour quelques heures) et que l'arrosage peut être facilement réduit, à tout moment, de 10 à 15 jours pendant l’hiver.
Les géraniums ne craignent pas les courants d’air et ne sont pas toxiques pour nos amis à quatre pattes.
N'oubliez pas d'ajouter régulièrement des engrais, qu'ils soient liquides ou à libération lente.
Malheureusement, la terre du pot perd continuellement des éléments nutritifs avec l'eau que nous versons pour l'arroser.
Il est donc bon de fournir aux plantes une aide constante.
Cependant il ne faut pas en faire trop et il faut respecter les instructions des différents produits.
Un excès d'engrais peut endommager vos plantes.
S'il y a des feuilles ou des branches sèches, coupez-les avec des ciseaux de jardinage stérilisés, sans trop les tailler.
Attention au papillon du géranium, des traitements préventifs existent.
Si vous trouvez des vers verts qui se camouflent dans les feuilles, il est peut-être déjà trop tard.
Trop de soleil pendant l'été pourrait transformer vos pots en véritables marmites chaudes.
Placez une couche de billes d'argile sur le sol, ce qui l’aidera à rester humide et y réduira l'impact des rayons du soleil.
N'arrosez pas lorsqu'il fait très chaud, mais de préférence le soir ou tôt le matin pour éviter un choc thermique au système racinaire de vos géraniums.
Chaque balcon mérite une rangée de géraniums.
Courage !
En plein air, notre yucca peut bénéficier des pluies et de l'humidité abondantes de la région.
Mais si nous l'avons à l'intérieur, dans des pots ?
Le yucca, au printemps et en été (avril-octobre), doit être arrosé abondamment, en prenant soin de ne pas laisser l'eau stagner dans la soucoupe.
Pendant les autres périodes de l'année, il est bon de réduire les arrosages au minimum, juste ce qu'il faut pour ne pas assécher complètement le sol. Sur les balcons et dans les jardins, il tolère également l'ombre, mais y pousse moins.
Quelques chiffres pour les températures recommandées : à l'intérieur, il a besoin de températures ne dépassant pas 18 à 20 °C.
Il se plaît également dans les pièces non chauffées, autour de 10 à 15 °C. Sur les balcons et dans les jardins, il peut supporter le froid (jusqu'à -5 °C).
Il ne craint pas la chaleur ni le soleil s’il est dans de grands pots bien arrosés.
Une plante fascinante qui a "écrit" l'histoire
Aujourd'hui je vous présente le Papyrus, oui oui, celui-là même des anciens rouleaux égyptiens ou presque (nous le verrons plus tard).
L'idée d'aménager son jardin avec de riches parterres de fleurs ornés de Papyrus semble en effet étrange, et pourtant, c'est bien le cas !
Et tandis que les cultures de café, de mangues et de bananes continuent de s'étendre en Sicile et en Espagne, ici en Normandie, nous pouvons déjà nous lancer dans de nombreuses nouvelles cultures.
Disons que c'est l'une des rares satisfactions qu'un sujet aussi sensible que le changement climatique puisse nous offrir.
En effet, dans mes souvenirs d'école, le Papyrus évoque l'Égypte ancienne, les pharaons, les sarcophages et toute l'histoire liée aux anciens peuples de la région.
Pourtant, aujourd'hui, nous avons la chance inouïe de le voir pousser luxueusement dans nos jardins, juste sous nos maisons.
Cependant, celui que l'on peut cultiver dans nos jardins n'est pas vraiment celui que l'on utilise pour le parchemin, car il est encore trop froid et nous espérons ne jamais arriver à le cultiver en Normandie.
Le type de Papyrus que nous pouvons cultiver est le Cyperus Alternifolius.
L'avantage est qu'il ne nécessite pas beaucoup d'attention, en fait seulement 3 petites opérations :
1) beaucoup de lumière
2) beaucoup d'eau et un sol humide
3) couper les branches sèches
Comme vous pouvez le constater, il nécessite donc très peu de travail.
Et le rendement, au contraire, est incroyable !
Qu'attendez-vous pour planter cette plante exotique à feuilles persistantes dans votre maison ?
Elle est également idéale pour ceux qui souhaitent aménager un petit étang, car elle aime avoir les pieds dans l'eau !
Pour ce qui est de l'étang, je ne peux pas vous aider, mais pour planter le bon Cyperus au meilleur endroit, écrivez-moi et faisons de votre magnifique espace extérieur un endroit exotique et luxuriant.
C'était en 2008, je me souviens que j'étais en Italie, dans mon jardin.
Je ratissais l'énorme quantité habituelle de feuilles sèches que les pins et les chênes verts déversaient sans cesse.
Les feuilles sèches étaient partout et, pire encore, elles se coinçaient dans les mauvaises herbes.
Je devais ratisser si fort que j'ai eu des ampoules sur les mains et la pression que j'ai exercée sur les muscles de mes épaules était telle qu'ils me faisaient encore mal pendant quelques jours.
Après avoir fini de ratisser, j'ai fait la plus grosse erreur que l'on puisse faire : j'ai fait de gros tas de feuilles et je les ai laissés là.
Fatigué, je suis rentré chez moi.
Pendant la nuit, il a plu et bien sûr, il a plu sur les piles.
J'ai oublié, ou plutôt, j'ai fait semblant de ne pas voir ces piles pendant quelques semaines.
Puis, comme les feuilles continuaient à tomber, j'ai répété la même opération, en ajoutant plus de volume aux piles de feuilles.
Un bon mois plus tard, je suis descendu au jardin avec un râteau et deux grands sacs de jardinage pour débarrasser le jardin des tas de feuilles.
Les feuilles s'étaient toutes compactées, étaient humides et pleines de toutes sortes d'insectes qui avaient fait de ces tas de feuilles leur maison.
Je me suis beaucoup sali, j'ai trouvé des fourmis et des insectes de toutes sortes partout sur mon corps, et surtout mes sacs, chargés de feuilles humides, étaient très lourds.
J'étais alors encore salarié et j'avais une voiture classique, comme tout le monde.
J'ai chargé les sacs dans la voiture, qui est devenue sale parce que les sacs avaient été sur le sol et remplis d'insectes.
En revenant de la décharge, j'ai regardé l'état de la pelouse et là où il y avait des tas de feuilles, il y avait d'énormes zones sans un seul brin d'herbe.
C'était de la terre nue.
Le gazon, étouffé et privé de lumière et d'air, était complètement mort.
J'ai dû aller acheter des semences de gazon, du terreau et de l'engrais.
J'ai dû biner toute la terre, réensemencer, fertiliser, recouvrir le sol d'une légère couche de terre et arroser très doucement.
Le lendemain matin, les oiseaux et les fourmis avaient pillé presque la moitié de mes graines, rendant mon travail inutile.
Je suis retourné à la pépinière pour acheter d'autres graines à ajouter à la pelouse.
Au total, cette négligence m'a coûté plus de 100€ et 2 jours de travail.
Ce qui est incroyable, bien qu'évident, c'est qu'après tout ce travail, j'étais de retour à la case départ :
Mon jardin était à nouveau couvert de feuilles sèches !
Quatorze bonnes années ont passé depuis ce jour, et même si je possédais les bases classiques de l'entretien d'un jardin, j'ai décidé de découvrir comment rendre mon espace extérieur absolument parfait.
Ma passion pour le jardinage m'a amené à étudier les plus grands noms internationaux de ce domaine et à travailler avec des spécialistes de la moindre branche du jardinage et de tous les travaux connexes, en poursuivant mes études par des stages de formation de toutes sortes, où j'ai pu observer de grands maîtres de l'arboriculture en action.
Même lorsque j'ai finalement ouvert ma propre entreprise plusieurs années plus tard, j'ai continué à collaborer avec des collègues agronomes expérimentés, des chercheurs, des grimpeurs d'arbres et d'autres collègues jardiniers de différentes villes et régions d'Italie.
Pendant que les autres parlaient, j'écoutais et j'essayais de recueillir chaque conseil ou suggestion.
Aujourd'hui, je continue à étudier comme d'habitude, et j'essaie toujours de me confronter au monde du jardinage, notamment au monde américain, qui est actuellement à la pointe de la gestion des jardins.
Je peux dire en toute confiance que presque rien ne m'étonne aujourd'hui dans un jardin, et que je suis capable de résoudre les problèmes que mes clients me posent pratiquement tout le temps, sans exception,
Ce n'est pas un don ou un penchant naturel pour le jardinage, c'est le désir d'étudier et de consacrer sa vie à l'entretien des jardins.
Je suis conscient que ce n'est pas quelque chose que tout le monde peut ou veut faire.
Le temps est compté, les engagements nombreux, et nous avons tous de nombreuses passions à poursuivre.
C'est pourquoi je vous propose aujourd'hui de me confier vos jardins.
Combien de fois les avez-vous vus dans les villes ?
Magnifiques avec leurs feuilles brillantes, d'un vert profond, dans les longues avenues, les rues étroites et les parkings, souvent avec de grandes fleurs blanches qui créent un beau contraste.
Même en hiver, vous pouvez profiter de leur feuillage et, si vous les avez devant votre maison, quelle belle vue toute l'année !
Le Magnolia grandiflora est un grand arbre, pouvant atteindre 15 m de hauteur.
Il lui faut donc beaucoup d'espace, afin qu'il puisse s'étendre à volonté, sans entrer en concurrence avec les autres espèces d'arbres à proximité.
Le sol préféré doit être riche, profond et souple, mais en même temps bien drainé.
Si en revanche, dans votre espace vert, il y a un sol lourd, argileux et alcalin, il est bon de le remplacer totalement ou partiellement en y mélangeant éventuellement de la tourbe ou un sol spécifique pour plantes acidophiles et un peu de fumier.
Afin de maintenir la vitalité et l'aération du sol, il est conseillé d'épandre, en automne, une bonne quantité de fumier à la base qui pourra ensuite être incorporé au sol, au printemps, par un léger binage.
L'ajout d'un peu de tourbe peut aider à maintenir le pH du sol.
En mars, la surface couverte par le feuillage doit recevoir un engrais acidophile ou un engrais pour plantes fleuries à libération lente.
Oui, mais comment tailler ce magnifique magnolia ?
Pour les magnolias, la taille n'est pas strictement nécessaire. Ils poussent avec une forme naturellement ouverte et élégante et c'est bien de les garder ainsi.
Évitez les tailles excessives, également parce que, si vous êtes un amateur d'arbres à cintres, je vous préviens dès maintenant qu'une taille excessive entraînera la mort des magnolias en très peu de temps.
Il vaut mieux prévenir le problème à la source et les planter dans de grands espaces, de sorte que, même après de nombreuses années, ils ne posent pas de problème.
Cependant,si vous voulez qu'ils se développent d'une manière particulière, il est préférable de les tailler dans les cinq premières années de leur vie en le faisant après la floraison, vers la fin avril, et très soigneusement.
En cas d'urgence, afin de supprimer les branches sans feuilles ou endommagées par le froid ou les maladies, il est également possible d'intervenir au milieu de l'automne.
Idéalement, seules les branches mortes devraient être coupées.
Ce sont des plantes résistantes qui supportent très bien le gel, même à des températures inférieures au point de congélation.
Elles peuvent souffrir de pourriture des racines (trop d'eau) qui doit être évitée par un bon drainage et d'un éventuel dessèchement des feuilles, causé par une chaleur excessive et un manque d'eau.
Les magnolias peuvent également être reproduits et multipliés par des boutures, qui sont faites à partir de branches à moitié ligneuses, en procédant au milieu de l'été.
Coupez les pousses saines et vigoureuses avec des cisailles propres et tranchantes, enlevez le bourgeon apical et ne laissez que quelques feuilles.
Badigeonnez la base de la branche avec du produit d'enracinement et placez-la dans un pot avec du terreau qui doit être conservé dans un endroit chaud, humide, mais ombragé.
Le Magnolia grandiflora a un remplacement naturel des feuilles au cours de l'année.
Ne vous inquiétez donc pas si vous trouvez des feuilles sèches sur le sol.
Un arbre est un organisme vivant qui ne peut pas se déplacer physiquement.
Sa façon de réagir aux changements constants des stimuli externes est de décider où et comment développer sa structure complexe, composée de racines, d'un tronc, de branches et de feuilles.
En Afrique centrale, j'ai vu « nos » peupliers pleins de feuillage, même en hiver. Qu'est-ce que cela signifie ?
Cela signifie que l'arbre n'a pas jugé nécessaire de perdre ses feuilles pour se préparer à une période dormante de froid et de gel et qu'il interagit parfaitement avec son environnement.
En fonction de l'environnement auquel il est confronté, l'arbre va développer sa stratégie.
Il n'a qu'un seul et unique objectif : survivre, prospérer et se multiplier.
Point final.
Imaginons maintenant un instant que toute cette stratégie, cesinvestissements que l'arbre a réalisés pendant de nombreuses années, soient balayés par une tronçonneuse.
Le résultat ? Un portemanteau.
Ou plutôt une rangée de portemanteaux.
Parfois, en se promenant dans la ville, on a l'impression de vivre dans un pays de géants qui ont placé d'énormes portemanteaux dans les rues.
Ainsi, outre l'horreur inesthétique de la chose, il faut dire que, du point de vue de la santé de l'arbre, tout cela est mauvais : des coupures énormes et difficiles à cicatriser, la perte totale de la couronne, un véritable désastre pour le métabolisme de la plante.
En effet, dès qu'il le peut, il arrache de très longues branches, dans l'espoir de récupérer ce qu'il a perdu, c'est-à-dire le feuillage, qui est le véritable moteur de l’arbre lui-même.
L'absorption de la lumière par les feuilles est vitale pour les végétaux, quels qu’ils soient.
Une bonne taille ne se voit pas et n'a pas trop d'impact sur l'équilibre de l'arbre.
C'est également ce que l'on enseigne dans les écoles d'arboriculture.
Ne convertissez pas vos arbres en cintres, laissez-les en arbres.
Que vous ayez un très grand jardin ou un minuscule balcon, si vous avez décidé de prendre les choses en main et de vous lancer dans le jardinage, il y a peu de différence : il y a de fortes chances que vous soyez sur le point de commettre l'une de ces 6 erreurs très courantes.
Chaque fleur, plante ou légume a besoin d'un pot spécifique : les plantes qui nécessitent un sol drainé auront besoin de pots avec des trous à la base. Les plantes qui aiment les sols humides peuvent avoir un pot en plastique mais si elles ne peuvent pas avoir la moindre stagnation d'eau, préférez les pots en terre cuite.
Le sol ne doit jamais être sous-estimé : si ce n'est pas le bon sol ou s'il n'est pas correctement nourri, le résultat ne se fera pas attendre. Si vos légumes ne poussent pas, si vos fleurs sont minces et minuscules, regardez bien le sol que vous avez utilisé ou demandez-vous depuis combien de temps vous n'avez pas fertilisé le sol.
Vous aimez le lierre, n'est-ce pas ? Et qu'en est-il de la glycine ? Autant de belles plantes qui, si elles ne sont pas suivies et contenues correctement, envahiront votre coin de verdure. Choisissez les plantes que vous voulez dans votre jardin avec soin et, surtout, en fonction de la patience que vous aurez à les entretenir dans le futur.
Pour avoir un jardin florissant, la solution n'est certainement pas de remplir à ras bord l'espace dont vous disposez avec des plantes. Si vous mettez trop de plantes, elles s'étoufferont les unes les autres, elles ne pousseront pas bien et elles ne deviendront certainement pas aussi luxuriantes que vous l'aviez rêvé.
C'est l'une des erreurs les plus courantes. L'arrosage excessif des plantes est tout aussi nuisible que le fait de ne pas les arroser du tout. Renseignez-vous sur la quantité d'eau dont ont besoin les plantes de votre jardin et évitez de les passer en revue tous les jours avec l'arrosoir.
Contrairement à la croyance populaire, toutes les plantes n'aiment pas être au soleil ! Les plantes doivent être cultivées dans des zones bien exposées et non selon votre entêtement : les tournesols ne poussent pas à l'ombre et un hortensia en plein soleil se fanera.
Mais quelle est cette étrange mauvaise herbe qui pousse sur ma pelouse ou sur le gravier de mon parking et qui s'élève si vite au-dessus des autres ?
Eh bien, il s'agit de la VERGERETTE DU CANADA, aussi appelée fausse camomille, elle est très envahissante et se propage rapidement par graines dans les différents espaces non cultivés, c'est-à-dire là où elle ne trouve pas de concurrence, mais elle peut aussi profiter de certains petits arbustes pour pousser cachée derrière son tronc !
Sa taille peut varier de 10 cm à plus d'un mètre, et de nombreuses fleurs apparaîtront à la fin, une fois qu'elle aura atteint sa hauteur maximale.
Une fois entièrement fleurie, la plante se dessèche et meurt ; les graines contenues dans ses fleurs se propagent, reproduisant le cycle à l'infini.
En bref, il est préférable de l'enlever pendant qu'il est encore petit.
Les herboristes sont divisés sur ses qualités bénéfiques, qui vont de ses propriétés diurétiques élevées à l'aide à la digestion et même à la résolution des problèmes inflammatoires de l'intestin.
En cas de doute, ne le consommez pas.
A été la ville la plus connue au monde pendant de nombreux siècles et, même après sa chute, pendant des millénaires, ses traditions et ses idiomes font toujours partie intégrante de la culture italienne.
Bien que Rome soit aujourd'hui une capitale européenne de taille moyenne et qu'elle soit surtout connue pour le Vatican, elle était autrefois si importante que "tous les chemins menaient à Rome".
Et ce dicton "tous les chemins mènent à Rome" est encore largement utilisé en Italie.
Et c'était vrai, il y a plus de 1 500 ans.
En effet, de toutes les parties de l'empire, tous les chemins devaient mener à la capitale.
Rien d'exceptionnel aujourd'hui, où il semble normal que toutes les autoroutes et routes mènent, par exemple, à Paris, une ville qui est d'ailleurs beaucoup plus importante que Rome dans le contexte géopolitique.
Pourtant, il fut un temps où, dans un monde ancien fait de boue, de maisons en bois et en chaume, d'absence d'égouts et d'obscurité, les routes pavées étaient un véritable joyau et étaient très rares.
Rome était un empire, un concept, comme la New York des années 1980 et 1990, mais qui a duré 500 ans.
Les Romains se croyaient, à juste titre, supérieurs au monde connu et regardaient tout le monde d'un air snob, mais ils éprouvaient un immense respect et un sentiment de quasi-infériorité à l'égard de la culture grecque antique dont Rome, selon la légende, était issue.
Ce sentiment, nous le verrons plus tard, se reflétait également dans leurs jardins !
Incroyable mais vrai, lisez la suite !
Comment donc les jardins ont-ils été conçus et comment ont-ils évolué dans un empire qui a duré plus de 500 ans en Occident et plus de mille ans en Orient ?
Au départ, il n'y avait pas grand-chose, comme c'est souvent le cas dans les histoires.
Au cours des premières décennies de l'Empire, il y avait des "hortus".
Il s'agissait de simples parcelles de terre entourées de murs et attenantes à la maison (comme les jardins d'aujourd'hui) où l'on cultivait des arbres fruitiers et des légumes et qui se trouvaient presque toujours à l'extérieur de la ville ou dans ses environs immédiats.
Au cours du IIe siècle de notre ère, soit 200 ans plus tard, l'Empire romain a conquis la Grèce, à laquelle toute l'Antiquité vouait un grand respect et une grande admiration.
Il ne s'agit pas du territoire habituel situé en dehors des frontières romaines, habité par des géants blonds et barbus qui dansent autour du feu et dorment dans des huttes en bois, ni d'une province reculée aux confins du désert menacée par des tribus nomades, il s'agit de la Grèce !
Le berceau de la démocratie, de l'histoire et même, selon les Romains, des ancêtres de Rome.
En effet, selon le récit de Virgile dans l'Énéide, Énée, fuyant Troie en flammes, partit à la recherche d'une terre lointaine avec son père Anchise et son fils Ascagne et fonda la ville de Rome.
En outre, le sud de la péninsule italique appartenait à la Grèce et était appelé "Magna Grecia".
Il va sans dire que les Romains admiraient beaucoup la culture et l'histoire grecques et s'en inspiraient.
La civilisation romaine a assimilé de nouvelles connaissances scientifiques et techniques dans les domaines de l'agronomie, de la botanique et des plantes médicinales.
Il s'agit d'une véritable révolution culturelle de l'époque !
Le processus d'hellénisation touche toutes les classes sociales et la simplicité rurale qui caractérise la Rome antique commence à être conquise par la culture et l'art des jardins grecs et orientaux, notamment égyptiens et persans.
Oui, car qui dit Grèce dit Alexandre le Macédonien, le conquérant de l'Orient.
Une version exotique et très riche de fleurs et de plantes décoratives pénètre avec force dans la ville de Rome et ses provinces.
Un vent oriental bouscule les concepts ornementaux rigides et le superflu s'installe dans les jardins romains !
Une ou plusieurs parties du terrain sont encore consacrées à la culture d'arbres fruitiers, de vignes, d'oliveraies et de zones à feuilles persistantes comme les cyprès ou les arbustes tels que le myrte ou le romarin.
Le peristilium (cour à portique), élément caractéristique de la domus romaine sur lequel donnaient toutes les pièces de la maison, n'est plus seulement l'endroit où l'on se nettoie pour rentrer dans la maison ou où l'on boit de l'eau après avoir travaillé dans le potager, mais devient de plus en plus le point de connexion entre l'intérieur et l'extérieur.
Le peristilium devient un lieu à décorer et où l'on peut passer un moment agréable pour se rafraîchir avec ses invités, avant ou après une promenade dans les jardins.
Oui, parce qu'entre-temps, les jardins, ou plutôt les "Hortus" (Horti au pluriel), sont aussi arrivés dans la ville, à l'intérieur de Rome !
Évidemment, ce ne sont plus des terrains dédiés à la culture de légumes et peut-être avec un poulailler à l'intérieur, non, ce sont des jardins d'agrément.
Et évidemment, tout le monde ne pouvait pas se les offrir, mais seulement les patriciens, c'est-à-dire la noblesse, la classe supérieure de la société, qui se faisaient construire de somptueux jardins privés dans leurs villas, enrichis de statues, de fontaines, de temples, de parterres, de haies et de zones peuplées de plantes à feuilles persistantes habilement modelées en formes géométriques, humaines et animales par la figure du topiaire.
L'ars topiaria, selon les écrits de Pline l'Ancien, est en effet né ici à la fin du 1er siècle avant J.-C. par Gaius Matius, qui fut le premier à commencer à cultiver des plantes dans des formes plastiques tout en veillant méticuleusement à leur taille.
Une véritable mode explose, même sans les influenceurs d'aujourd'hui, et tik tok.
Les jardins deviennent des éléments indispensables pour les classes sociales supérieures, des lieux élus pour s'adonner à la convivialité et à l'otium, condition indissociable de la création poétique, musicale et artistique en général.
Ils ne sont plus le signe d'un vulgaire travail manuel de la terre au milieu des légumes et des poules, ils deviennent un symbole de statut social.
Et bien sûr, il y a une compétition entre les riches pour qui a le plus beau et luxuriant jardin.
À partir du 1er siècle après J.-C., l'architecture des jardins est devenue de plus en plus complexe avec l'introduction de pièces d'eau, de piscines chauffées, de chemins de liaison bordés de haies fleuries et de belles statues.
Aujourd'hui encore, dans certaines régions du sud de la péninsule italique, il est possible d'observer une technique largement utilisée dans les petits jardins ou les espaces extérieurs : les jardins des maisons moins spacieuses étaient en effet agrandis visuellement en peignant les murs du péristyle avec des paysages naturels ou des jardins.
Une fresque pour augmenter l'espace perçu !
Fantastique, génial !
Et dire qu'aujourd'hui encore, nous voyons des murs gris un peu partout dans nos jardins.
Quelles plantes se trouvaient dans ces jardins ?
Les grands arbres comprenaient des arbres "sauvages" comme les chênes, les châtaigniers, les peupliers, les hêtres et des arbres "domestiques" comme les pins, les ormes, les palmiers, les tilleuls, les cyprès et les platanes.
Les arbres fruitiers proprement dits étaient placés dans un espace spécifique appelé "pomerium".
Parmi les plantes ornementales, les arbustes à feuilles persistantes tels que l'acanthe, le buis, le myrte et la pervenche étaient privilégiés.
On comprend donc aisément d'où vient notre conception actuelle du jardin.
Les fleurs n'étaient utilisées que pour créer des points de couleur, servant pratiquement à mettre en valeur certaines zones ou à égayer l'ensemble.
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